Les voeux de l'AFA


L'Association France Algérie présente ses meilleurs voeux pour l'année 2009 à ses adhérents et à tous ses amis français et algériens.

Bonne et Heureuse Année.

Amitiés,

Le Président, Pierre Joxe
Le Bureau
Le Secrétaire Général

بمناسبة حلول السنة الجديدة تتقدم جمعية الصداقة فرنسا الجزائر إلى كافة أعضائها وأصدقائها الفرنسيين و الجزائريين بأطيب التمنيات.
عام سعيد وكل عام وأنتم بألف خير وسلام.
الرئيس بيار جوكس
مكتب الجمعية
الأمين العام راوول فيكستين


"Troisièmes journées de l'Algérie" à Perpignan

Pour lire le compte-rendu de les "Troisièmes journées de l’Algérie" à Perpignan organisées le 3 et le 4 décembre 2008 par l'AFA Pays Catalan, cliquez ici.

Albert Marquet, itinéraires maritimes

Musée de la Marine, Paris

mercredi 15 octobre 2008 - lundi 2 février 2009


Le musée national de la Marine, Paris, dévoile au public l’aspect maritime de l’oeuvre du peintreAlbert Marquet (1875-1945). Cette exposition thématique, réalisée grâce aux prêts demusées et de collections privées français, est une première.

Albert Marquet et la mer

Né à Bordeaux, Albert Marquet fut dès son enfance attiré par la vie portuaire et la mer.Pendant quarante ans, ceux-ci furent les lieux d’attraction de sa vie pérégrine et les principaux motifs de son inspiration artistique. Dès 1903, il commence à voyager, accentuant à partir des années 1920 sa découverte des ports et des rivages d’Europe et du Maghreb. Marquet se plaisait à peindre et à dessiner par tous les temps, de préférence depuis des fenêtres ou sur des hauteurs pour mieux embrasser dans une vue plongeante et panoramique ports, baies, plages ou grand large.En 1943, Marquet, qui avait tant observé les escorteurs dans les ports de Marseille et d’Alger, fut agréé Peintre officiel


En savoir plus sur sa vie et son oeuvre ? visitez le mini site consacré à Albert Marquet.


Election du CA de l'AFA le 6 décembre 2008

L'AFA a tenu son Assemblée Générale le 6 décembre 2008 et élu son nouveau Conseil d'Administration dont voici la liste des membres.

La première décision du nouveau CA a été sur proposition de Pierre Joxe de donner le statut de Vice-présidente à Zorah Perret, Présidente de l'AFA Rhône-Alpes, et à Christiane Rech, Présidente de l'AFA Méditerranée, pour l'ampleur et la qualité des actions qu'elles ont menées pour faire vivre l'AFA dans le respect de ses principes et de ses engagements.

Il désignera le nouveau Bureau dans le courant du mois de janvier.

BELHADJ HACEN Abdelhamid
BELHASSINE Hedy
BENASSAYAG Maurice
BENCHEIKH EL HOCINE Ghaleb
BESNACI LANCOU Fatima
BLARDONE Jean-Dominique
BOUDJENAH Yasmine
BOURICHA Nail
BOYER René
BRAHIMI Samia
BUDIN Jacques
BUTTIN Maurice
CASTELNAU Anne-Marie
CHAOUR Cherifa
CHEURFA Samia
CRESSON Edith
DALL'AVA Rémi
DANIEL Pierre Louis
de CAFFARELLI Michel
de REBOUL Louis
DESSERTINE Jean-Paul
DIAZ FUENTES José
FOSCOSO Jean
GONON Jean-Pierre
GOUHOT Suzanne
HAUBRICH Pierre-Paul
JOXE Pierre
KADDACHE Lotfi
MANSOURI Malek
MEIERS NAEM Salomé
MOUSSA Alexandre
NADIR Mohammed
OUALIA Yamilé
OUZZANI Fetah
PERRET Zohra
PIAU Jean Pierre
POUX René
PUISEUX Bernadette
RECH Christiane
ROGER MACHART Jacques
RUYET Marc
SAGLIO Jean-Marc
SAHRAOUI Hassina
SCHEER François
SIEFER-GAILLARDIN Alfred
TAZDAIT Djida
TEKFA Yacine
VERHAEGHE Farida
WEEXSTEEN Raoul
ZAIM Sacha




L'AFA s'associe aux voeux de nos amis de REAGE

"Chers amis,

A l'occasion de l'Aid Al Adha, je vous présente à toutes et à tous ainsi qu'à vos proches mes meilleurs voeux de santé et de bonheur, en y associant tous les membres et amis de REAGE
Meilleurs sentiments"


Fetah Ouzzani
Président de REAGE Réseau des algériens diplomés des grandes écoles et universités françaises
Contact : bureau@reage.org
Tel: 06 60 81 18 81 Fax : 01 46 66 91 65
Siège social : Alter Ego 149 Avenue du Maine 75014 Paris

"Troisième journée de l'Algérie", AFA Pays Catalan


vous trouverez sur le blog http://atopia-asso.com dans la catégorie "Dialogues Algérie-France"
les entretiens audio réalisés à perpignan à l'occasion des Troisièmes Journées de l'Algérie
Vous pouvez entendre :

Madame Marie COSTA, Directrice de la culture,
Monsieur Pierr-Paul HAUBRICH, président France-Algérie Pays Catalan
Monsieur Alain DAOUSSE, Directeur UPE
et Monsieur BOUABIDA Mohamed, Commandant de la capitainerie du port de Mostaganem
_______________
Pour télécharger tous les documents de l'AFA Pays Catalan :

La Presse parle de "Khadda le précurseur", Lyon


LeMaghrebdz.com
Voyage au coeur d'une oeuvre algérienne à Lyon
"Khadda le précurseur"

Presque un mois durant -19 novembre au 13 décembre-, une immense exposition ainsi que des conférences ayant pour thème générique, " Khadda le précurseur ", s'était tenue dans la ville française de Lyon. Ce rendez-vous où des gravures, des aquarelles de Khadda ont été proposées dans les différentes galeries de la ville, était organisé par l'Association Franc0- Algérie de concert avec Rhône-Alpes, la Fondation Bullukian, la Galerie Françoise Souchaud et Limag Littératures du Maghreb."Ivre de beauté", tout en se refusant à être " objet inerte ", la lettre arabe " se veut mouvement, vibration ", notait Mohammed Khadda (1930-1991) dont le nom fut associé à ce qu'on appela l'école du Signe. " Liée au rythme de la respiration de l'homme et au battement de son poul, elle dit, simule, suggère tout à la fois ". Peintre et graveur, né à Mostaganem, Khadda travaille très tôt dans l'imprimerie où il apprend le métier de typographe. Il se met également à dessiner, puis à peindre, avant de se rendre à Paris en 1953 en compagnie de Abdallah Benanteur.Figuratif à ses débuts, il s'attelle à cerner sa propre identité et les ressources de son propre héritage, avant de s'engager dans la non figuration. Découvrant des peintres européens qui de Matisse à Klee se sont inspirés d'éléments de l'art musulman, l'artiste explorera le patrimoine plastique du Maghreb. À Alger après l'indépendance, il participe aux débats qui traversent la jeune peinture algérienne et publie des articles dans lesquels il prend position sur les questions liées à l'art moderne et à la place de l'artiste dans la société. Durant plus de trente ans, Mohammed Khadda, qui a également illustré nombre de recueils de poésie et créé des décors et des costumes pour le théâtre, a régulièrement exposé en Algérie, en Europe et dans le monde arabe. L'artiste, dont l'oeuvre est représentée au Musée des Beaux-Arts d'Alger et au Musée d'art moderne de Paris, s'est éteint le 4 mai 1991 à Alger. Pour Rachid Boudjedra, qui fut l'un de ses compagnons de route et dont il a illustré quelques livres, " Khadda, lecteur passionné du monde, érudit de l'écriture et de la poétique, engagé depuis toujours pour un homme debout, était ce peintre phare qui mélangea au fond de son atelier l'Orient et l'Occident, sans complexe. Il fera l'éloge du signe, de tous les signes porteurs de l'humain ". Bendehiba Khadda, père du peintre, né en 1912 dans la commune de la Mina (Relizane), etait arrivé encore jeune à Mostaganem, déjà atteint comme des dizaines de milliers d'Algériens à l'époque, de trachome. Garçon-cocher sur la diligence Mostaganem-Tiaret, poseur de rails, docker, il était, totalement aveugle, devenu garçon d'écurie. Selon lui " Benkhedda ", simplifié par l'état civil français dans sa transcription, correspondait au nom de la tribu à laquelle appartenait la famille, de son vrai nom " Ladjel ". Nebia El Ghali, mère du peintre, était née vers 1911 à Zemmora, non loin de Tiaret. Un colon ayant acheté vers 1920 le territoire ancestral, sa famille avait été massacrée par la tribu s'éprouvant spoliée et la tribu avait été ensuite décimée par l'armée. Quand les parents du peintre se marient en 1929, sa mère elle aussi est aveugle. Né, d'après les registres, le 14 mars 1930 Mohammed Khadda est l'aîné de cinq enfants, deux mourant en bas âge. Il entre en 1936 à l'école indigène de Tigditt, quartier arabe de Mostaganem. En 1942, la famille fuyant la famine et partant à pied à Tiaret, il porte alors son frère sur ses épaules. La tante qui l'héberge n'étant pas moins misérable, c'est trois mois plus tard le retour à Mostaganem où il se trouve repris à l'école. En 1943 il reçoit le diplôme qui donne accès au lycée. Il est temps pour son père qu'il trouve un travail mais son instituteur lui obtient un an de répit puis en 1944, Khadda ayant obtenu son certificat d'études, le fait embaucher à l'imprimerie de l'" Aïn Sefra ". Il y commence à dessiner et faire des croquis pour les imprimés à réaliser. Le soir il fait de la reliure, lisant les livres qui lui sont confiés, Hafid, Djami, Omar Khayyam, Mohamed Abdou, Taha Hussein. En 1947 Khadda réalise ses premières aquarelles, puis des pastels et des peintures.Parti en 1953 en France, Mohammed Khadda ne rentre qu'en 1963 au bercail où il expose régulièrement. Membre fondateur en 1964 de l'"Union Nationale des Arts Plastiques" dont il est le secrétaire de 1972 à 1975, il y défend la peinture non figurative violemment dénoncée à cette époque. Mohammed Khadda travaille, entre 1973 et 1976, à la réalisation de plusieurs peintures murales collectives, accompagne de ses dessins, dans les années 80, des recueils notamment de Bachir Hadj Ali, Tahar Djaout, Habib Tengour, Michel-Georges Bernard, et rassemble en 1983 dans " Feuillets épars liés " la plupart de ses articles et préfaces.Rebouh H

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RecMag

Le Colloque Germaine Tillion vu par la presse


LE MAGHREBDZ

Association France-Algérie
Lien entre les jeunes des deux pays
3 décembre 2008


L'Association France-Algérie se réjouit de tout ce qui se fait de bien entre les deux pays. C'est une association d'amitié entre les peuples français et algérien. Une association qui s'interdit d'interférer entre les relations gouvernementales, a indiqué, lundi, Pierre Joxe, président de l'AFA en marge d'un colloque international sur l'anthropologue française Germaine Tillon, ouvert lundi à Paris. En effet, l'AFA est une association qui active pour le rapprochement et le renforcement des liens entre les peuples algérien et français. Elle se place au dessus des circonstances politiques qui marquent les relations entre les deux pays. En outre, l'importance de cette rencontre, mise sur pied quelques mois après la disparition de cette scientifique qui avait pris fait et cause pour la justice lors de la Guerre de libération nationale en dénonçant notamment la torture, le président de l'AFA a rappelé que "Germaine Tillon appartient à une école de pensée qui a vu le jour avant la Deuxième Guerre mondiale. Elle a joué un rôle important dans la connaissance de la société algérienne et dans la dénonciation du système colonial français". il faut savoir que dans les moments les plus difficiles de la guerre anticoloniale, cette scientifique a contribué au mouvement de solidarité et d'amitié entre les deux peuples. Germaine Tillon a été l'une des fondatrices de l'association. S'agissant, des activités de l'association, cette dernière a lancée des projets, dont la promotion de la langue en France. " Il existait, dans le passé, une très longue tradition d'étude de la langue et de la civilisation arabes en France. Malheureusement, l'enseignement de la langue arabe est en recul actuellement. L'AFA est intervenue énergiquement pour souligner la nécessité d'éviter une régression de cette langue. Notre travail accompli dans ce sens semble porter ses fruits, puisque notre ministère de l'Education nationale accorde une importance à cette question ". Pierre Joxe a également évoqué le travail accompli par des sections de l'Association, comme la coopération entre Lyon et Alger dans le domaine de l'aménagement et de la restauration urbanistiques et architecturale la citadelle de la Casbah, ou encore de la coopération initiée par Montpellier avec d'autres villes algériennes dans le domaine de l'arboriculture. Pour lui " L'AFA a également contribué à un rapprochement entre les jeunes des deux pays, par le biais d'un office franco-algérien pour la jeunesse, en organisant des voyages et des rencontres qui ont permis aux jeunes de partager leurs passions", a ajouté le président de l'AFA. A noter, également, que l'association dispose de représentations à Montpellier, Perpignan, Lyon et Nantes. D'autres sections son en cours de création à Toulouse, en région Aquitaine et dans la région de Provence-Alpes Côte d'Azur.
Yazid Idir
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LE JOUR D'ALGERIE
Paris ressuscite Germaine Tillion

Hommage à une algérienne engagée


Des universitaires venus d’Alger, d’Oran et de Tizi Ouzou ainsi que leurs confrères des différents centres de recherches français ont débattu tout le long de la journée de trois problématiques.
Le parcours et l’½uvre de l’anthropologue française Germaine Tillion, décédée il y a quelques mois à l’âge de 100 ans, a été au centre d’un colloque international, organisé lundi au siège du Sénat à Paris, par l’Association France Algérie (AFA). Des universitaires venus d’Alger, d’Oran et de Tizi Ouzou ainsi que leurs confrères des différents centres de recherches français ont débattu tout le long de la journée de trois problématiques : Germaine Tillion, anthropologue, son temps, son terrain, ses travaux, lire Germaine Tillion aujourd’hui et actualités des études des sociétés de proximité en Algérie. Lors de la séance d’ouverture, qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur d’Algérie en France, le président de l’association organisatrice, Pierre Joxe, a expliqué que «ce colloque, dédié à une anthropologue rompue à la connaissance de son terrain en Algérie, est l’illustration de la continuité de la mission de l’AFA qui ½uvre à concourir au développement de relations amicales et au progrès de la coopération entre Français et Algériens». «Ce colloque est aussi la reconnaissance du rôle fondamental que joue désormais l’anthropologie non seulement dans la connaissance du fonctionnement des sociétés humaines contemporaines et de leurs liens, mais dans le respect des cultures et de l’ humanité toute entière au sens fort du terme», a ajouté le président de l’AFA. Des intervenants ont analysé les ½uvres maîtresses de Germaine Tillion, comme «Le harem et les cousins», «L’Algérie en 57» et «Il était une fois l’anthropologie» dans lesquelles l’anthropologue française avait «décortiqué» la société algérienne, la situation prévalant dans le pays après le déclenchement de la Révolution de novembre 1954 et ses tentatives de rapprocher les peuples algérien et français. L’accent a été mis sur son travail scientifique et son engagement militant contre les répercussions du fait colonial sur les plans socioéconomiques, contre la torture, les condamnations à mort. «Je considérais les obligations de ma profession d’ethnologue comparables à celles des avocats, avec la différence qu’elles contraignaient à défendre une population au lieu d’une personne», disait Germaine Tillion, citée à maintes reprises par des communicants.L’ethnologue Germaine Tillion avait pris fait et cause pour la justice lors de la guerre de libération nationale en dénonçant notamment la torture. Ses travaux dans la région des Aurès ont permis une meilleure connaissance de la société algérienne dans les années 1930. L’engagement de Germaine Tillion s’exprimera, lors des premières années du déclenchement de la Révolution de novembre 1954, par son travail sur les déportations des populations algériennes et sur l’utilisation du napalm dans les montagnes. Elle a également enquêté sur «les réalités algériennes». Ces réalités découlaient d’un système juridique corollaire du code de l’Indigénat mis en place par la loi du 26 juin 1881. Il marginalisait les Algériens sur leur propre sol. Tillon avait dénoncé, haut et fort, «la clochardisation» des Algériens, victimes de pratiques inhumaines. Elle est à l’origine de la création des centres sociaux, dont des responsables comme Mouloud Feraoun, Max Marchand et les autres ont été froidement et délibérément assassinés par l’OAS, en 1962. Germaine Tillion a été une des fondatrices et présidente de l’Association France Algérie. En 2000, elle signe l’Appel lancé pour que soit reconnue et condamnée officiellement la pratique de la torture pendant la guerre de Libération nationale. Un hommage à cette scientifique a été organisé récemment par le Centre culturel algérien de Paris, rappelle-t-on.

3/12/2008
Copyright 2003 Le Jour d'Algérie. Conception M.Merkouche

LA TRIBUNE

L’ethnologue avait pris fait et cause pourl’Algérie dans sa lutte d'indépendance
Rencontre à Paris sur l'oeuvre et le parcours de Germaine Tillon
Par Algérie presse service03-12-2008


Le parcours et l’œuvre de l’anthropologue française Germaine Tillon, décédée il y a quelques mois à l’âge de 100 ans, a été au centre d’un colloque international organisé lundi dernier au siège du Sénat à Paris parl’Association France Algérie (AFA). Des universitaires d’Alger, et de Tizi Ouzou, ainsi que leurs confrères des différents centres de recherche français ont débattu tout au long de la journée de trois thèmes : «Germaine Tillon, anthropologue, son temps, son terrain, ses travaux», «Lire Germaine Tillon aujourd’hui» et «Actualités des études des sociétés de proximité en Algérie». Lors de la séance d’ouverture, le président del’AFA, Pierre Joxe, a expliqué que «ce colloque, dédié à une anthropologue rompue à la connaissance de son terrain en Algérie, est l’illustration de la continuité de la mission de l’AFA qui oeuvre à concourir au développement de relations amicales et au progrès de la coopération entre Français et Algériens». «Ce colloque est aussi la reconnaissance du rôle fondamental que joue désormais l’anthropologie non seulement dans la connaissance du fonctionnement des sociétés humaines contemporaines et de leurs liens mais également dans le respect des cultures et de l’humanité toute entière au sens fort du terme», ajoutera-t-il.Des intervenants ont analysé les œuvres maîtresses de Germaine Tillon, comme le Harem et les Cousins, l’Algérie en 57 et Il était une fois l’anthropologie dans lesquelles l’anthropologue française avait «décortiqué» la société algérienne, la situation prévalant dans le pays après le déclenchement de la guerre de libération et ses tentatives de rapprocher les peuples algérien et français. L’accent a été mis sur son travail scientifique et son engagement militant contre les répercussions du fait colonial sur le plan socio-économique, contre la torture, les condamnations à mort. «Je considérais les obligations de ma profession d’ethnologue comparables à celles des avocats, avec la différence qu’elle contraignait à défendre une population au lieu d’une personne», disait Germaine Tillon qui avait pris fait et cause pour l’Algérie dans sa guerre de libération en dénonçant notamment la torture.Ses travaux dans la région des Aurès ont permis une meilleure connaissance de la société algérienne dans les années 1930.l’engagement de Germaine Tillon s’exprimera, lors des premières années du déclenchement de la révolution algérienne, par son travail sur les déportations des populations algériennes et sur l’utilisation du napalm dans les montagnes. Elle a également enquêté sur «les réalités algériennes». Ces réalités découlaient d’un système juridique corollaire du code de l’Indigénat mis en place par la loi du 26 juin 1881 et qui marginalisait les Algériens sur leur propre sol.Mme Tillon, qui avait dénoncé, haut et fort, «la clochardisation» des Algériens, victimes de pratiques inhumaines, a été à l’origine de la création des centres sociaux dont des responsables, comme Mouloud Feraoun, Max Marchand et les autres ont été froidement et délibérément assassinés par l’OAS en 1962. Germaine Tillon a été également l’une des fondatrices et présidente de l’AFA. En 2000, elle signe l’appel lancé pour que soit reconnue et condamnée officiellement la pratique de la torture pendant la guerre de libération nationale. Un hommage à cette scientifique a été rendu récemment par le Centre culturel algérien de Paris.
APS

INFO SOIR
Arts et Culture Edition du 2/12/2008
Germaine TillionLa scientifique et la femme engagée

Intérêt n Le parcours de l’anthropologue française décédée il y a quelques mois à l’âge de 100 ans, a été au centre d’un colloque international, hier.
Ont pris part à ce colloque, organisé au siège du Sénat à Paris par l’Association France Algérie, des universitaires venus d’Alger, d’Oran et de Tizi Ouzou, ainsi que leurs confrères des différents centres de recherches français. Ils ont débattu tout le long de la journée de trois problématiques : «Germaine Tillion, anthropologue, son temps, son terrain, ses travaux», «Lire Germaine Tillion aujourd’hui» et «Actualités des études des sociétés de proximité en Algérie».Des intervenants ont analysé les œuvres maîtresses de Germaine Tillion, comme Le harem et les cousins, L’Algérie en 57 et Il était une fois l’anthropologie dans lesquelles l'anthropologue française avait «décortiqué» la société algérienne, la situation prévalant dans le pays après le déclenchement de la Révolution de Novembre 1954 et ses tentatives de rapprocher les peuples algérien et français.L’accent a été mis sur son travail scientifique et son engagement militant contre les répercussions du fait colonial sur les plans socioéconomiques, contre la torture, les condamnations à mort. «Je considérais les obligations de ma profession d’ethnologue comparables à celles des avocats, avec la différence qu’elle contraignait à défendre une population au lieu d’une personne», disait Germaine Tillion, citée à maintes reprises par des communicants.L’ethnologue Germaine Tillion avait pris fait et cause pour la justice lors de la Guerre de libération nationale en dénonçant notamment la torture. Ses travaux dans la région des Aurès ont permis une meilleure connaissance de la société algérienne dans les années 1930.L’engagement de Germaine Tillion s’exprimera, lors des premières années du déclenchement de la Révolution de Novembre 1954, par son travail sur les déportations des populations algériennes et sur l’utilisation du napalm dans les montagnes. Elle a également enquêté sur «les réalités algériennes». Ces réalités découlaient d’un système juridique corollaire du code de l’Indigénat mis en place par la loi du 26 juin 1881. Il marginalisait les Algériens sur leur propre sol. Germaine Tillion avait dénoncé, haut et fort, «la clochardisation» des Algériens, victimes de pratiques inhumaines.Elle est à l’origine de la création des centres sociaux, dont des responsables comme Mouloud Feraoun, Max Marchand et les autres ont été froidement assassinés par l’OAS, en 1962. Germaine Tillion a été une des fondatrices et présidente de l’Association France Algérie. En 2000, elle signe l’appel lancé pour que soit reconnue et condamnée officiellement la pratique de la torture pendant la Guerre de libération nationale.Pour rappel, un hommage à cette scientifique a été organisé récemment par le Centre culturel algérien de Paris.
R. C. / APS

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LIBERTE ALGERIE
Edition du Mardi 02 Décembre 2008
Placer les relations bilatérales au-dessus des conjonctures
Association France-Algérie



L’Association France-Algérie se réjouit de tout ce qui se fait de bien entre les deux pays. C’est une association d’amitié entre les peuples français et algériens. On s’interdit d’interférer. “L’AFA est une association qui active pour le rapprochement et le renforcement des liens entre les peuples algérien et français. Elle se place au-dessus des circonstances politiques qui marquent les relations entre les deux pays”, a rappelé, dans une déclaration à l’APS, M. Joxe, en marge d’un colloque international sur l’anthropologue française Germaine Tillon, ouvert hier à Paris. Sur l’importance de cette rencontre, mise sur pied quelques mois après la disparition de cette scientifique qui avait pris fait et cause pour la justice, lors de la guerre de Libération nationale en dénonçant, notamment la torture, le président de l’AFA a rappelé que “Germaine Tillon appartient à une école de pensée qui a vu le jour avant la Seconde Guerre mondiale. Elle a joué un rôle important dans la connaissance de la société algérienne et dans la dénonciation du système colonial français”. “Même si son rôle a été purement scientifique en se rendant dans les Aurès, Germain Tillon a réussi, à travers ses travaux, à analyser scientifiquement le système colonial et à mettre en exergue les souffrances du peuple algérien. Indirectement, elle a joué également un rôle politique”, a indiqué le président de l’AFA, ajoutant qu’avec la création des centres sociaux, “Germaine Tillon a essayé de jouer un rôle plus social, plus culturel pour rapprocher les peuples algérien et français”. “Dans les moments les plus difficiles de la guerre anticoloniale, cette scientifique a contribué au mouvement de solidarité et d’amitié entre les deux peuples. Germaine Tillon a été l’une des fondatrices de notre association et présidé ses destinées en 1963 et durant deux ans”, a précisé M. Joxe. Sur les projets lancés par l’AFA, Pierre Joxe a cité les efforts déployés pour la promotion de la langue en France. “Il existait dans le passé, une très longue tradition d’étude de la langue et de la civilisation arabes en France. Malheureusement, l’enseignement de la langue arabe est en recul actuellement. L’AFA est intervenue énergiquement pour souligner la nécessité d’éviter une régression de cette langue. Notre travail accompli dans ce sens semble porter ses fruits, puisque notre ministère de l’Éducation nationale accorde une importance à cette question”, a-t-il précisé.

R. N./APS
Copyright (c) LIBERTE 2008www.liberte-algerie.com


1er Colloque International de l'AFA - Germaine Tillion

GERMAINE TILLION ANTHROPOLOGUE *
Lectures d’une œuvre au Passé, Présent et Avenir


Lundi 1er décembre 2008
Sénat
salle François Mitterrand
(3° étage)


Organisé avec le soutien :

du
Ministère des Affaires étrangères et européennes
sous-direction de l’archéologie et de la recherche
en sciences humaines et sociales
et
services culturels de l’Ambassade de France à Alger


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Programme

09H30 : Accueil et enregistrement : Entrée du Sénat, 15 ter rue Vaugirard
Café au Bar des journalistes du Sénat

10H00 : Ouverture du colloque par M. Pierre JOXE, Président de l’AFA
et M. Raoul WEEXSTEEN, Secrétaire Général,
en présence de M. Alfred SIEFER GAILLARDIN, Ancien Ambassadeur de France en Algérie, Vice Président de l’Association France Algérie,
de M. Tzvetan TODOROV, Président de l’Association des Amis de Germaine Tillion et de M. Maurice GODELIER, Anthropologue, Médaille d’Or du CNRS.

10H00-12h30 : Première séance présidée par Mme Barbara GLOWCZEWSKI : Germaine Tillion, anthropologue, son temps, son terrain, ses travaux.

1- Corinne FORTIER, Germaine Tillion : une femme ethnologue engagée.
Chercheuse en anthropologie sociale EHSS- CNRS – Collège de France.

2- Tassadit YACINE, L'humanisme scientifique de Germaine Tillion ou les enjeux politiques de la recherche en situation de guerre
Anthropologue- enseignante- chercheuse à l’EHESS.

3 - Ferhati BERKAHOUM, De Mathéa Gaudry à Germaine Tillion ou l’anthropologie des Aurès en question.
Maître de recherche au CNRPAH (Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historique) –Alger.


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12H00-12H30 : Débat
12H30- 14H00 : Déjeuner.

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14H00-15h30 : deuxième séance présidée par M. Tzvetan TODOROV : Lire Germaine Tillion aujourd’hui.

1- Christian BROMBERGER, Germaine Tillion et l'anthropologie de la Méditerranée
Professeur d'ethnologie à l'Université de Provence, membre senior de l'Institut Universitaire de France (chaire d'ethnologie générale), directeur de l'IDEMEC

2- Smail DJAOUD, Description critique de la notion de "société des cousins" (sur Le harem et les cousins).
Chercheur en sciences du langage, spécialisé dans la sémantique et l'analyse des discours des sciences sociales, à l’Université de Paris X- Nanterre.

3- Badra MOUTASSEM MIMOUNI, Le « Harem et les cousins », 60 ans après.
Professeur de psychologie à l’Université d’Oran- chercheuse au CRASC.
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15H30-16H00 : Débat
16H00- 16H30 : Pause café
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16H30-18H00 : troisième séance présidée par Mme Sophie CARATINI : Actualité des études des sociétés de proximités en Algérie.

1- Mustapha HADDAB, Remarques sur le pragmatisme méthodologique chez Germaine Tillion
Professeur de sociologie - Institut de Psychologie et de Sciences de l’Éducation- Université d’Alger.

2- Fatma OUSSEDIK, La Longue marche des femmes algériennes pour leur émancipation depuis le « Harem et les Cousins »
Maître de conférences à l’Université d’Alger et chargée de recherche au CREAD (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement) - Alger.

3- Erik GUIGNARD, Actualité des travaux et des messages de Germaine Tillion
Anthropologue

18H00-18H30 : Débat
Clôture scientifique par Mohand Akli HADIBI, anthropologue.

18H30 : Clôture du colloque par M. Alfred SIEFER-GAILLARDIN, Vice-président de l’AFA et ancien Ambassadeur de France en Algérie.

* colloque sur invitation

Contact Association France Algérie :

Lise Lentignac
Monnaie de Paris
11 quai de Conti, Paris 06
Tél.: 01 43 54 60 09 ou asso-afa@wanadoo.fr

Khadda le précurseur à Lyon




Programme



Conférences :
L’art et la modernité

Mercredi 19 novembre 2008 : 17h - 20h (entrée libre)
« le métissage comme fondement de la modernité »
Université Lyon 2 (Grand amphithéâtre)-18 quai Claude Bernard Lyon 7éme

Charles BONN
L’entre deux de la littérature Algérienne (Université Lyon II)
Naget KHADDA
Emergence de la peinture de chevalet en Algérie (Université - Alger/Montpellier)
Benamar MEDIENE
Interactions culturelles et métissage des formes artistiques (Universités Alger, Oran, Aix en Provence)

Vendredi 21 novembre 2008 : 9h-17h (entrée libre)
« le métissage comme fondement de la modernité » La complexité du champ culturel algérien actuel

-ISH - Bat. Musée de la résistance (Amphi Jean Moulin) 14 AV. Berthelot


Khaoula TALEB : Stratégie de réappropriation et de rénovation de la langue arabe ( Université d’Alger)
Hadj MELIANI :La musique - forme d’expression et de dépassement des clivages (Université de Mostaganem)
Smaïl HADJ ALI : Elites intellectuelles et culture démocratique (Université Rennes)
Abdelkader HAMDAD Les nouveaux réseaux de communication «l’ impact sur les comportements et l’imaginaire des Algériens. Institut des sciences politiques et de l’information, Alger)
Zoubida HADDAB Mouvement féministes : Mutations ou reflux ? (Institut des sciences politiques et de l’information, Alger)

SERGOUA Karim Artiste Peintre


Vernissages : Mohammed Khadda

Jeudi 20 novembre 2008
En présence de Naget KHADDA
12 h - Galerie Françoise Souchaud
Les Aquarelles de Khadda
18 h - Fondation Bullukian
Les Peintures de Khadda


Informations pratiques

Organisateurs
Association France Algérie Rhône Alpes
Fondation Bullukian
Galerie Françoise Souchaud
LIMAG – Université LyonII

Partenaires
Ville de Lyon
Ministère de la Culture Algérien
Wilaya D’Alger
Consulat Général d’Algérie Lyon

Mécénat
CJB - espace mode
Laurent VOLAY Architecte du Patrimoine
Compagnie AIR ALGERIE
Revue Artension

Contacts

- Association France Algérie Rhône Alpes
Contact : Mme Zohra Perret Présidente
Maison des Passages
44 rue Saint Georges
Lyon 69005
Mob : 06 73 48 68 06
afa.rhonesalpes@orange.fr
www.asso-france-algerie.fr

- Fondation Bullukian
Contact Fanny Robin
26 place Bellecour
Lyon 69002
Tél: 04 72 52 93 34
fanny.robin@bullukian.com

- Galerie Françoise Souchaud
Contact :Françoise Souchaud
35 rue Burdeau
Lyon 69001
Mob : 06 87 95 17 98
contact@galerie-souchaud.fr

- Université Lumière Lyon 2
Contact Mr Charles Bonn
18 quai Claude Bernard
Lyon 69007
Tél : 04 78 36 56 63
bonn.charles@gmail.com

la presse en parle : http://www.recmag.com/recmagspip/sommaire.php3?etat=actu&id_article=422&id_rubrique=999

Conférences du jeudi à Lyon


organisées par AFA Rhône-Alpes


FITAME survole le Maghreb


Caravane Catalane en Algérie

TROISIEME ETAPE : TLEMCEN / ORAN
Du 17 au 24 Octobre 2008



Organisé PAR FRANCE ALGERIE PAYS CATALAN
Avec le concours de l’Académie Artistique du Pays Catalan


Programme


Le compte rendu

Ce que l'on peut lire dans la presse

ISLA - bilan - étape - juillet 2008


Institut Supérieur de Logistique

d'Algérie


1 - Genèse du projet avec chronologie des étapes
- les grandes étapes
- les objectifs du projet
- l'inscription du projet dans la réalité algérienne :
- pour l'organisation des secteurs (agricole, industriels (dont agro-industriels)
- pour la constitution de chaines logistiques internationales

- outil de facilitation d'autres projets d'investissements Nord/Sud

2 – un projet au cœur d'une démarche de co-développement.

- Perspective d'organisation de l'Institut en Algérie (déclinaison des formations envisagées avec géographie des formations)
- l'Institut au cœur d'une dynamique de transferts de savoir, de techniques et d'outils de traçage.
- Un Institut porté par une association algéro-française de professionnels


1 – la genèse du Projet

Ils s’inscrivent comme une étape décisive d'ancrage relationnel et de construction entre professionnels du Sud de la France (Languedoc Roussillon) et professionnels d'Algérie :

· Décembre 2002 Montpellier : Monsieur Houari Attar, délégué général de la Société de Développement Commercial et Industriel de la Méditerranée présente le projet de Pont Logistique à la Direction Régionale de l’Equipement, devant une quarantaine de chefs d’entreprise de la région Languedoc Roussillon. Un club «Algérie» est créé à Montpellier.
· Décembre 2003, Montpellier et Sète : un salon des productions algériennes est organisé. Le projet de Pont Logistique de la SDCIM est présenté devant les représentants du Ministère français des Transports, le club des exportateurs du Languedoc Roussillon et le représentant du Comité des Armateurs de France.
· Mars 2004, Oran : Monsieur le Président de la République Algérienne inaugure la zone d’activité d’El Kerma, proche d’Oran, portée par la SDCIM
· Juin-Aout 2004 : une étude de marché est lancée par plusieurs transporteurs de la région Languedoc Roussillon, concernant les produits algériens (de la terre et de la mer).
· Septembre 2004, Oranie : une vingtaine de chefs d’entreprise visite pêcheries et usines sur une dizaine de localités.
· Octobre 2004, Perpignan : M. Attar (SDCIM) et Mme Rech (D.R. de l’Equipement) présentent un projet d'intégration logistique, à la Faculté, dans une intervention sur la gestion du froid. Des contacts sont noués avec Saint Charles International (Zone logistique froid)
· Février 2005, Oran : une société algérienne Logistique, Affrètement et Transports d’Algérie, LATAL, est créée. En juin, un test «grandeur nature»,, réalise le passage de 40 t. de melons entre la ville de Abdelmalek Ramdhane et Perpignan, sans rupture de la chaîne du froid et sans rupture de charge, en 36 heures.
· Juillet 2005, à Montpellier : un séminaire est organisé par la DRE-LR sur «exportation et logistique internationale»o ù une quinzaine de chefs d’entreprise algériens et une vingtaine de français travaillent «en vis à vis» et visitent des usines de conditionnement et de gestion du froid. La Mission Economique de l’Ambassade de France en Algérie est présente.
· Novembre 2005, Alger et Oran.: organisation du séminaire en retour en Algérie où environ 70 professionnels algériens sont présents (producteurs, pêcheurs, viticulteurs).
· Juin 2006, Perpignan : Latal-France est créée pour structurer la logistique sur les deux rives de la Méditerranée.
· Octobre 2006, Paris: séminaire Ubi-France où Mme Rech présente, pour la 1ère fois, l'esquisse d'un projet de formation logistique
· 11-22 Novembre 2006, Alger : au salon du transport et de la logistique, pendant le colloque «création de la valeur en Méditerranée», le projet de l'Institut Supérieur de Logistique est présenté comme une des réponses à la rémunération de la Plus Value, en Algérie même. Le projet est présenté, ensuite, à l'Ecole de Polytechnique d'Alger qui peut être partenaire.
· 11-12 janvier 2007, Montpellier : journées de travail entre professionnels algériens et français où le projet d'ISLA est présenté devant les partenaires.
· 27-30 juin 2007, Alger-El Oued : présentation de plusieurs projets à Ministères (MIPI, Agriculture et Pêche) d'investisseurs français ainsi qu'à la Mission Economique + réunions de travail avec producteurs sur El Oued et Oranie.
· 23 Septembre 2007, Alger : présentation d'ISLA aux responsables de la Mission, de l'AFD et au comité de filière Agro-alimentaire (où siègent plusieurs ministères algériens et des professionnels. Est également présenté la trame de l'étude de faisabilité, le cahier des charges et le budget.
· 24 octobre 2007, Oran : Monsieur Hervé Novelli, ministre français des PME, accompagné d'une délégation, dont 1 élu de la région Languedoc, parle du projet ISLA et le soutient comme un outil de coopération,
· 4 décembre 2007, Alger : Monsieur Sarkozy, Président de la République Française, devant le Forum des chefs d'entreprise et en conférence de presse, évoque également son soutien à ISLA, projet technique de coopération.
· Janvier 2008 Montpellier : création d'une association professionnelle mixte : 50% d'algériens et 50% de français (8/01/2008) pour assurer le portage du dossier ISLA.
· Février 2008 Montpellier : présentation de cette association professionnelle devant une centaine de professionnels (dont plusieurs sociétés algéro-françaises) et ne présence de M. Hamiani, président du Forum des Chefs d'entreprise algérien. Sont décidées plusieurs actions et l'ouverture de comptes bancaires en France et en Algérie
· 11 juin 2008, Alger : réunion de travail entre L'Association (APAF), l'Agence Française de Développement et la Mission Economique pour baliser les démarches de financement de la faisabilité.

Cette chronologie marque les réunions de travail où les professionnels, de part et d'autre, ont évoqué les problèmes des récoltes, des expéditions de produits, de la gestion du froid, bref, de l'analyse des besoins. Ces réunions de travail représentent une analyse «in vivo» des besoins algériens, en matière de logistique et les réponses possibles, au contact des professionnels français qui ont fait, depuis peu, le saut qualitatif de la logistique. C'est sur cette dynamique d'échanges d'expériences et d'analyses que s'est enraciné le projet, dans une perspective de réalisation, entre professionnels.

1– les enjeux de la logistique, en Algérie

1-1 Le constat

Les produits achetés par les importateurs européens en vrac, bruts ou peu conditionnés, sont acquis à des coûts faibles. La plus value est réalisée et rémunérée dans l'espace où se fait le conditionnement. Aujourd'hui encore, beaucoup de produits algériens sont expédiés par containers, non réfrigérés et ils sont conditionnés en Europe (en France ou en Espagne pour la plupart). Revendus sur l'espace européen, ils sont également, pour beaucoup, ré-étiquettés avec une mention «produit d'importation», sans mention de provenance, avec une plus-value de 50 voire 100 %. Cette situation s'explique, pour l'essentiel, parce que l’organisation générale du transport en Algérie est dominée par le transport «entrant ». Les importations se font essentiellement par containers et le retour des containers vers l’Europe est déjà payé par les consommateurs algériens. S'ils sont vides, leur retour ne représente pas de coût supplémentaire. S'ils sont pleins de produits algériens, le faible cout de ce transport augmente d'autant la plus value réalisée.

Un exemple emblématique est donné par les dattes transportées en vrac dans des conteneurs classiques, avec un transit time d'environ 15 jours. Ce transport «vrac», à température ambiante, explique qu'une partie des dattes, détériorées, soit dirigée vers une transformation en pâte de datte tandis qu'une autre partie est re-conditionnée. Ce conditionnement dans la zone de consommation et non dans le pays de production donne au produit une plus-value qui échappe à l’Algérie. Autre exemples : les melons d’Adrar arrivant à Cavaillon et repartant vers les USA, avec une étiquette « produit de France » ou les poissons pêchés dans les eaux algériennes et ré-exportés vers l’Europe, à partir de l’Espagne.

La raison essentielle qui explique que la plus value des productions soit rémunérée dans le pays d’achat et non dans le pays de production c'est qu'en Algérie, les producteurs, les transporteurs et les exportateurs sont peu organisés ou à l’état embryonnaire et qu'ils ne maîtrisent pas – encore- la logistique. La domination du conteneur comme référence-clé du transport par mer ne s'explique pas seulement parce que les boîtes sont maniables...


1-2 : Les atouts

Aujourd'hui, les échanges mondialisés ont fait des ports une ressource importante pour les pays qui les possèdent. C'est le cas de l'Algérie. Pour peu que les ports disposent d'un hinterland organisé où se situent des zones dédiées, une modernisation des expéditions est possible avec la création d'emplois et d'activités spécifiques. Les fonctions logistiques d'entreposage, de conditionnement, de traçage, d'allotissement s'ajoutent à celle des transports et l'ensemble de ces fonctions est productive, d'emplois, d'activités et de création de richesse. La logistique est, par sa composante spatiale un des éléments importants d’aménagement du territoire, en permettant d’organiser dans un lieu donné les zones où se fait le conditionnement, la valorisation des produits et à leur éclatement vers les destinataires. Aujourd’hui, la logistique est une des activités majeures de l’organisation des zones portuaires et de leur hinterland et un élément décisif de modernité des entreprises, quel que soit le secteur.

En assurant la valorisation des productions elles-mêmes, la logistique est créatrice d’emplois et d’activités nouvelles, en générant une véritable industrialisation autour des exportations, pour que celles-ci se fassent dans le respect des normes. Cela concerne les zones d'expéditions, sur les ports, les lieux de stockage après la récolte, le transport et les activités de contrôle et de suivi des produits... En Oranie, dans la Willaya de Mostaganem, une organisation embryonnaire autour des expéditions a permis de générer des activités de fabrications de caisses adaptées aux exportations, de palettes aux normes UE. Les activités de filmage des produits s'y ajoutent ; celle de contrôles et de mesures sont envisagées. Dans cette ville, l'ensemble du bourg est mobilisé autour des activités nées de ces activités même si l'organisation logistique est encore balbutiante. Elle permet aux professionnels et décideurs économiques des retours d’investissements directs : la maîtrise des circuits permet une juste rémunération des ventes et un ré-investissement local des plus-values. De plus, l'ensemble des chômeurs de la Ville a été embauché dans ces activités nouvelles.

Aujourd’hui, on considère que la logistique apporte environ 10% de plus value aux produits dans les pays industrialisés; «plus-value» qui peut se transformer en perte et donc en moins value – partielle ou totale- pour celui qui en assure la gestion, si des chocs thermiques (par exemple) se produisent lors d’une rupture de la chaîne du froid ou si aucun conditionnement en température dirigée n'est organisé (ni en chambre froide, si en transport froid).

Concernant à la fois les industriels, les producteurs, les transporteurs et les acheteurs (notamment la grande distribution) elle contribue à faciliter le travail en réseaux des professionnels liés soit par un produit donné soit par une région géographique soit à une technique (la gestion du froid par exemple).

2 - les objectifs et contours du projet ISLA : valoriser ces atouts

2-1 – acquisition de qualifications

- Permettre aux professionnels d'Algérie (qu'ils soient dans la production, le transport, la transformation ou les expéditions ou le commerce international) d’acquérir les savoirs, les techniques et les qualifications pour organiser les expéditions de façon sécurisée, pour toutes les matières (dont les matières périssables et les matières dangereuses), hors hydrocarbures.
- Être un outil opérationnel avec des formations et des qualifications, répondant aux besoins de tous les échelons de l'entreprise et à toutes opérations requises dans la chaîne :

- pour des étudiants souhaitant devenir cadres en logistique, dans des entreprises de production ou de service (privées ou publiques) ; dans les ports et ou aéroports ou zones logistiques. Le but : former et qualifier les jeunes issus d’un parcours scolaire secondaire ou en situation de demande d’Emploi, destinés à intégrer les entreprises ou ateliers, agricoles, agro-industriels et de la logistique/transport. Il peut également former des cadres en vue de la création de sociétés autour de la filière «exportation» .
- Pour des cadres déjà salariés des entreprises ou des managers ainsi que les personnels dans les unités qui existent déjà.
- pour les chefs d’entreprise souhaitant structurer des stratégies individuelles ou collectives (filière)
- pour des employés d'usine ou d'atelier souhaitant acquérir les normes de qualité avec les gestes ad hoc.

Les formations devront comporter des enseignements généralistes et des formations «techniques» adaptées + des modules spécifiques au secteur, au produit et à la place de chacun dans l'organisation.

- Organiser des stages en entreprises (en Algérie et/ou en France) et des rencontres de travail, par secteur, entre rive Nord et Sud pour faire émerger des partenariats par filière ou par région ou par secteur professionnel, entre PME, essentiellement (les stratégies de groupe sont différentes).

2- 2 : maitrise des chaines logistiques

- L'institut est appelé a devenir un «lieu-ressource» pour les PME :

- en apportant une assistance et un conseil aux exportateurs algériens (tous secteurs) et, de façon plus globale, à tous les professionnels concernés par la chaîne logistique (sur les normes internationales, la traçabilité, le contrôle qualité, l’HACCP…) Faire émerger des chaines logistique entre partenaires, afin que les organisations, au Sud, soit maîtrisées ou co-gérées par les professionnels d’Algérie.
- En facilitant le transfert des techniques après visites groupées de sites pilotes, en Algérie ou en Europe avec l'organisation de séminaires professionnels sur des thèmes précis, en face à face d’entreprises entre Nord et Sud, sur des thèmes ponctuels

Ces formations devraient, in fine, faciliter l’organisation multi-modale de l’Ouest de la Méditerranée et l’intégration des produits algériens à cet ensemble en constituant des routes maritimes» ou des autoroutes, dédiées aux produits algériens, avec une maîtrise des traversées à température idoine, sans rupture de la chaîne et avec une traçabilité qui garantisse l’état sanitaire des produits. Cette garantie sanitaire vaut aussi pour le marché national. Cette exigence touche particulièrement les Fruits et Légumes, dont certains sont autant de produits-phares de l’Algérie. . Cette organisation des opérateurs économiques (exportateurs ou non) va de pair avec une véritable culture commune qui permette de jouer «collectif». La logistique, en maillant les chainons des opérations va dans ce sens.

3 – Une formation Ajustée

Les formations sont conçues, dans un premier temps, pour répondre aux besoins les plus urgents, recensés lors des rencontres, à savoir des formations très «opérationnelles», pour «mettre sur le marché» des cadres en logistique ou des techniciens de la logistique compétents et pouvant induire des «sauts qualitatifs» aux unités dans lesquelles ils vont travailler. Rien n'interdit que, par la suite, des formations en logistique soient intégrées dans des formations classiques (lycées ou instituts techniques actuels).

l- des modules de formation, sur les enjeux globaux de la logistique, peuvent intéresser le plus grand nombre : ces formations peuvent s'adresser à des cadres publics ou privés avec ...

- des formations spécialisées selon les secteurs et les filières (Fruits et légumes, lait et production laitière et fromagère, produits industriels, matières dangereuses, etc…) sont également à envisager, avec des cycles plus courts,

- des modules très spécifiques pour la connaissance et le maîtrise des normes attachés aux secteurs concernés doivent aussi être prévus : les Normes ISO pour l’industrie, l’HACCP pour les Industries Agro-alimentaire, les Echanges de Données Informatisées (EDI) pour la sécurisation des transmissions, l’informatique embarquée (à bord des véhicules de transport) pour assurer une traçabilité totale, etc…La formation dispensée concernerait à la fois les techniques du transport et de la logistique, la gestion du froid industriel et son application au conditionnement et au transport ;

4 – un institut «professionnel»

Côté français, plusieurs organismes tels Promotrans (organisme national de formation spécialisé dans la Logistique), l’ENSAM de Montpellier (Ecole Supérieure d’Agronomie). L’Association des Industriels de l’Agro-alimentaire, Agropolis (coordinateur du pôle de compétitivité Qu@limed , la direction de l’Equipement (service déconcentré du Ministère de l’Equipement), le CRET-log, rattaché à l’Université d’Aix et spécialisé dans la logistique, plusieurs entreprises référentes comme LATAL, Capelle, SDV … sont d’ores et déjà intéressées à la mise en œuvre de cet institut supérieur.
Depuis quelques années, c'est l'ESCAIA, Ecole Supérieure de la Coopération et des Industries Agro-alimentaires qui est l'organisme/référence de la dynamique logistique qui s'est enclenchée avec l'Algérie : par son approche partenariale, par sa philosophie de coopération, elle est un coeur de réseau.
Côté algérien, des promoteurs de projets communs comme la SDCIM ont répondu présents. Le Forum des Chefs d'entreprise a également dit son soutien et son intérêt à ce projet. D'autres industriels, dans des domaines «leader» ont exprimé leur besoin en formation logistique. Localement, plusieurs associations ont également demandé à être associées tout comme les nouvelles coopératives, en contact avec la Fédération de la Coopération Agricole, sur Montpellier. Seront privilégiés les décideurs économiques porteurs d'actions innovantes plutôt que des responsables «en représentation». Des cadres ministériels ou de la Recherche pourraient également être sollicités…


5 - Les étapes de la réalisation :

5-1 : L'étude de faisabilité devra porter, pour une partie, sur la validation des propositions et de l'organisation des formations, par secteur ou par région géographique. Ce sont des entreprises et des professionnels leaders des secteurs qui constitueront le panel de validation, pour ajuster les formations aux besoins des entreprises.

5-2 – l'organisation des formations

- la formation des maîtres : elle peut se faire en France ou en Algérie. Il est préférable de prévoir les deux.
- La répartition des formations: elle devra tenir compte des spécificités géographiques de l'Algérie: sans doute une formation centrale sur Alger, une autre sur l'Ouest et une autre sur l'Est, une à deux sur le Sud.

5-3 - La création de l'Institut : sa structure pourrait être inter-sectorielle, puisque la logistique concerne tous les secteurs de l’économie. Elle pourrait également être mixte au sens de partage entre Algérie et France, entre privés et publics. L'Association professionnelle Algéro-française, constituée pour assurer le portage peut constituer «le socle» de son organe directeur. Si le siège peut être envisagé sur Alger, des formations décentralisées doivent être prévues.

Plutôt que de «créer» ex-nihilo une école supérieure, avec des bâtiments et des espaces spécifiques, cet institut pourrait –dans la mesure où tous ceux qui sont concernés seraient consultés et associés – être adossé, dans un premier temps, à une école supérieure déjà existante. L’Ecole Polytechnique d’Alger a été citée; d’autres peuvent être pressenties ou intéressées.

C'est la faisabilité qui devra infirmer, confirmer ou au moins valider les grandes tendances du projet.



Foot : Nations cup



Finale mondiale des Benjamins
au Parc des Princes
du 4 au 7 septembre 2008



Il reste quelques places disponibles au Secrétariat de l'AFA.

"Surprendre, innover! Un principe qui anime depuis 8 ans déjà la Danone Nations Cup et a fait rêver plus de 15 millions d'enfants.
La 9° édition va dans ce sens avec un retour plébiscité au Paris St Germain dans son stade mythique du Parc des Princes à Paris le 7 septembre 2008, et l'entrée en lice de six nouveaux pays. L'occasion pour les enfants de 40 nations (dont l'Algérie) de partager la formidable aventure de la grande compétition internationale de football des 10-12 ans. Avec le soutien d'un parrain de légende, Zinedine Zidane."

Dossier de presse et programme des matchs


Journée mondiale du Livre


AFA Pays Catalan

à Alger et à Tizi Ouzou


La deuxième étape de la Caravane Catalane se place dans le cadre de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur organisée par l’Institut Ramon Llull et propose au public d’Alger et de Tizi Ouzou de découvrir « la fête du Livre et de la Rose » qui avait déjà fait l’objet d'une conférence donnée l’année dernière à Alger pour la caravane 2007.

Voir le compte-rendu de la Journée mondiale du livre


Germaine Tillion à la BnF

Hommage à Germaine Tillion

entrée libre


Germaine Tillion est décédée le 19 avril 2008, dans sa cent-unième année. La Bibliothèque nationale de France, dépositaire de ses archives, lui rend hommage.

vendredi 6 juin 2008

14h - 18h

Germaine Tillion, engagée avec autant de succès dans le travail de connaissance que dans l’action publique, est l’une des figures les plus lumineuses du sombre siècle qui vient de se terminer. Ethnologue en Algérie entre 1934 et 1940, elle s’engage dans la résistance dès son retour en France. Arrêtée en 1942, déportée à Ravensbrück, elle en sort en 1945 et se mue en historienne de la résistance et de la déportation, tout en luttant contre les camps toujours en activité. À partir de 1954, elle renoue avec l’Algérie, d’abord pour aider à combattre l’extrême misère, ensuite pour sauver, des deux côtés du conflit, des vies humaines menacées par les attentats aveugles, la torture, les exécutions. Après la fin de la guerre, devenue Directeur d’études à l’EHESS, elle écrit ses grands livres d’ethnologie et d’histoire, Le Harem et les cousins, Ravensbrück.

14h - Résistance et déportation

avec Jean Lacouture, Julien Blanc, Laurent Douzou, François George...

15h -Projection de films documentaires

15h30 - Guerre et paix en Algérie

avec Benjamin Stora, Mohammed Harbi, Jean-Pierre Gonon, Abdelmadjid Merdaci...

16h30 - Projection de films documentaires

17h. - A la recherche du vrai et du juste

avec Jean Daniel, Tzvetan Todorov, Françoise Aubaile, Guillaume Fau...


Bibliothèque nationale de France

Site François-Mitterrand

Grand auditorium, Hall Est Quai François Mauriac,

Paris 13e


Hommage à Germaine Tillion


En nous quittant, Germaine Tillion laisse l’Association France Algérie profondément endeuillée. Elle en était en 1963 un des plus éminents membres fondateurs et jusqu’au jour de son décès la Présidente d’Honneur. Mais innombrables sont ceux d’entre nous désormais orphelins tant son parcours était hors du commun et sa vie exemplaire.

Au-delà de la relation des faits de sa vie que nous connaissons tous, elle montre avec quelle passion elle légitimait ses exigences. D’abord elle satisfait à l’exigence du savoir, dans un domaine : l’anthropologie où la connaissance est délicate, ingrate, souvent décriée. Elle nous fait comprendre qu’on ne conseille pas le Président de la République Charles de Gaulle sur les voies de l’indépendance de l’Algérie quand on n’a pas, jeune ethnologue, arpenté les Aurès pour en faire sa thèse.

Elle sacrifie à l’exigence de l’engagement en résistant à un ordre social et politique dans lequel elle ne reconnaît pas « l’humanité » qui lui est chère. Elle le vit et le paie à Ravensbrück. Elle y pratique l’exigence de l’espoir en y écrivant une pièce de théâtre et en y affirmant la primauté du lien entre l’intelligence et l’espérance quand elle dit que la compréhension de l’organisation du camp lui a été d’un grand secours.

Les anciens et les nouveaux de l’Association France Algérie lui rendent hommage d’abord pour l’attitude de fidélité à cette obligation d’effort préalable de connaissance, qui est à la fois autorité morale et modestie personnelle. Il est encore davantage d’une absolue nécessité de nos jours où beaucoup de combats menés au nom de la défense de nos valeurs sont devenus, pour le moins, approximatifs et loin du respect du vrai et du vécu.

C’est de cet héritage que nous la remercions et nous lui rendrons un hommage plus solennel dans un séminaire que l’Association organisera à l’automne autour du thème de son livre « Le harem et les cousins », livre culte pour tous les fervents connaisseurs de la Méditerranée si courtisée ces temps-ci.

Une Germaine Tillion nous aurait été encore si utile !


Le Bureau


"Journée Mondiale du Livre"



LA CARAVANE CATALANE EN ALGERIE

« Journée Mondiale du Livre »

ALGER - TIZI OUZOU

Du 21 au 28 Avril 2008

Organisée par France Algérie Pays Catalan

Avec le concours de l’Académie Artistique du Pays Catalan

Et Balzac éditeur (Edition&Communication)

Historique

A l’initiative de FRANCE-ALGERIE PAYS CATALAN et avec le concours de l’Académie artistique du Pays catalan et de Balzac Edition-communication, une caravane culturelle catalano-Algérienne a vu le jour en juin 2007. Elle a fait escale pour sa première édition dans trois villes de l’Algérie : Mostaganem, Alger et Bejaia.

Son objectif premier est de développer les relations étroites que l’histoire a tissé entre la France et l’Algérie à travers leur histoire passée commune mais également plus contemporaine, et avant tout entre le Pays catalan où la présence d’une forte immigration et d’une forte communauté d’origine algérienne a fait souche et participe au développement de la vie économique et culturelle dans notre région par son apport original fondé sur les racines et les liens avec le pays d’origine. Démontrer et mettre ainsi en relief les liens qui unissent la région de Perpignan où la communauté algérienne est fort nombreuse, où l’intégration et les relations avec la communauté catalane sont maintenant choses acquises et où le métissage culturel entre les deux communautés sera de plus en plus à l’ordre du jour. Cette caravane met donc en relief l’apport de la communauté algérienne dans la région de Perpignan, tant sur le plan économique, universitaire que culturel mais présente aussi les particularités de la culture catalane (qui s’inscrit historiquement des deux côtés de la frontière France-Espagne) et son apport à cette culture Méditerranéenne dont la Catalogne Française et l’Algérie sont partie prenantes.

Une deuxième caravane en 2008

Trois étapes sont prévues cette année, sur trois moments de l’année.

Une première étape de la caravane culturelle catalane a déjà eu lieu en 2008 qui s’est déroulée à Guelma (22 février) pour ensuite rejoindre Annaba dès le 26 février.

La deuxième étape se placera dans le cadre de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur organisée par l’Institut Ramon Llull et proposera au public d’Alger et de Tizi Ouzou de découvrir « la fête du Livre et de la Rose » qui avait déjà fait l’objet de la conférence donnée l’année dernière à Alger par Robert Triquère pour la caravane 2007

Son objectif :

Confronter les deux cultures tel est le but de cette Caravane qui comprendra des artistes plasticiens, des écrivains et des musiciens, d’origines catalane mais aussi issus de l’immigration algérienne sur la rive nord de la Méditerranée viendront à la rencontre du public algérien, tout comme en novembre le public de la catalogne du Nord vient nombreux aux Journée de l’Algérie à Perpignan.

Ainsi se profilera la perspective d’un échange régulier entre les deux rives de la Méditerranée.

La Journée Mondiale du livre en Algérie

Dans le cadre de la deuxième caravane catalane en Algérie et tel que nous l’avions laissé entendre lors de la première caravane de 2007, l’objectif de la Caravane sera de réaliser une « Journée mondiale du livre » à Alger, la capitale du Pays et à Tizi Ouzou et de faire ainsi découvrir la littérature et la culture catalane à travers des auteurs et des éditeurs catalans qui témoignent de la double appartenance aux cultures françaises et catalanes.

23 avril : Journée Mondiale du livre et du droit d'auteur

Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantès, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains comme Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. C’est pourquoi, cette date ô combien symbolique pour la littérature universelle, a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne (Espagne) où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. Le succès de cette initiative dépend essentiellement du soutien que peuvent lui apporter les milieux intéressés (auteurs, éditeurs, libraires, éducateurs et bibliothécaires, institutions publiques et privées, organisations non gouvernementales et médias) qui sont mobilisés dans chaque pays par l'intermédiaire des Commissions nationales pour l'UNESCO, les associations, centres et clubs UNESCO, les réseaux d'écoles et de bibliothèques associées et tous ceux qui se sentent motivés pour participer à cette fête mondiale.


II - LE PROGRAMME

Du 21 au 30 avril : Barcelone – Alger – Barcelone

Lundi 21 : Tranfert Hôtel Alger

Mardi 22 :

10h 30 : Accrochage de l’exposition d’artistes catalans et algériens au Centre Culturel de la Radio.

10 h à 16 h : Rencontres économiques avec la C F C I A à l’Institut Supérieur de Management et d’Informatique d’ Alger.

18 h : Vernissage de l’exposition au Centre Culturel de la Radio

Mercredi 23 : Journée Mondiale du Livre au Centre Culturel de la Radio

Matinée libre – visite ville

15 – 18 h : Rencontres littéraires et poétiques, avec les auteurs présents.

– Exposition relatant la fête mondiale du « livre et de la rose »

– Présentation par Robert Triquère de l’histoire de la tradition catalane de la fête « du livre et de la rose »

– Visionnement film consacré à cette fête

– Présentation des auteurs algériens et catalans et lecture d’extrait d’ouvrages des auteurs présents

– Lecture d’extraits d’œuvres poétiques d’auteurs catalans par Pere Manzanarès et d’auteurs algériens.

18 heures : Inauguration officielle de la Journée Mondiale du Livre par les autorités catalanes, françaises et Algériennes présentes.

19 heures : Cocktail festif pour la « fête du livre et de la rose » et d’une rencontre musicale avec Gisela Bellsolà et Miquel Maldonado autour de la poésie catalane du moyen âge.

Jeudi 24 :

Matinée libre – Visite touristique

15 h – rencontres musicales et poétiques Catalano –Algérienne –Centre Culturel de la Radio

17 h Décrochage de l’exposition

19 h – Concert de musique traditionnelle catalane avec Gisela Belsolla et Miquel Maldonado et de musique chaabi, arabo-andalouse et gnawa

Vendredi 25 : Transfert à Tizi-Ouzou,

Samedi 26 : Tizi Ouzou

14 h : Accrochage de l’exposition d’artistes catalans et algériens

15 – 18 h : Rencontres littéraires et poétiques, avec les auteurs présents.

– Exposition relatant la « Fête de la Rose et du Livre »

– Présentation par Aleix Rényé de l’histoire de la tradition catalane de la « Fête de la rose et du Livre »

– Visionnement film consacré à cette fête

– Présentation des auteurs et lecture d’extrait d’ouvrages des auteurs présents

– Lecture d’extraits d’œuvres poétiques d’auteurs catalans par Aleix Rényé et d’auteurs algériens

19 heures : Cocktail festif pour célébrer cette fête et vernissage de l’exposition

Dimanche 27 : La «Fête de la Rose et du Livre »

Matinée libre – visite ville

16-18 heures : Rencontres musicales et poétiques

19 heures : Concert de musique traditionnelle catalane avec Gisela Belsolla et Miquel Maldonado et de musique chaabi, arabo-andalouse et gnawa

Lundi 28 :

Départ pour Barcelone

Contacts

Afa Pays Catalan 4 Place Zamenoff 66 390 Baixas Tel/Fax : (33) 4-68-61-02-23

email : afa.payscata@anaposte.net

Pour tout contact : Pierre-Paul Haubrich : (33) 6-03-84-20-61