AFA Cinéma : Prix BOUAMARI en 2010

Chers Amis,

J'ai l'honneur et le plaisir de vous annoncer, qu’avec l'accord de Fettouma Bouamari que je remercie, l'Association France Algérie organisera en 2010 la remise d'un prix du Cinéma franco-algérien : le Prix BOUAMARI qui sera ensuite délivré chaque année.

Il récompensera un jeune ou un groupe de jeunes franco-algériens pour leur travail ou l'élaboration d'une œuvre cinématographique ayant comme thème dominant les relations entre les Français et les Algériens.

Il s'agira d’honorer soit un scenario, soit un acteur, soit un court-métrage, soit un décorateur ou un photographe.

Nous vous donnerons à la rentrée de janvier 2010 davantage de précisions sur les modalités de ce projet.

Prenez contact avec le Secrétariat de l'AFA dès maintenant si vous êtes intéressés.

Amicalement,

Raoul Weexsteen
Le Secrétaire Général

"Les années pieds-rouges" - séance lecture

Bonjour à tous,

Pour ceux, parisiens, que celà intéresse, l'association Le Manifeste des libertés organise une séance de lecture/débat à l'occasion de la sortie d'Algérie, les années pieds-rouges

Mercredi prochain 9 décembre à 19h30
Salle Madeleine-Rébérioux
5 rue Perrée, dans le 3ème arrondissement (derrière République)

Cordialement,
Catherine Simon

PS: de nouvelles séances présentation-du-livre/débat en librairies devraient avoir lieu début 2010 + salon du livre de Bron (banlieue de Lyon) en mars + biennale d'histoire à Pontivy (Bretagne) en avril, etc. Je vous tiendrai au courant.

"L'Algérie indépendante" photographiée par Marc Riboud

Jeudi 19 novembre 2009 à 18h00

à la Librairie Compagnie, Paris 5ème



AFA Rhones Alpes - Confèrence "le devenir de la langue arabe dans le monde, quelle place pour son enseignement en France ?"



France Algérie, les chemins de la rencontre
l’AFARA, le CARA, la CIMADE, le CCO, Coup de soleil en Rhône-Alpes et la Maison des Passages vous invitent

Jeudi 22 Octobre
19h30 Conférence – débat

Le devenir de la langue arabe dans le monde,
quelle place pour son enseignement en France ?

avec Mohamed BENRABAH, linguiste
Modérateur : Gilbert Meynier, historien

Dans son dernier livre, "Devenir langue dominante mondiale. Un défi pour l'arabe" (Droz, Genève, 2009), Mohamed Benrabah apprécie l’étude commanditée dans les années 1990 par les autorités britanniques (British Council), laquelle prévoyait pour 2050 un système linguistique planétaire où l’anglais, toujours dominant, serait néanmoins concurrencé par le chinois, l’espagnol, le hindi/ourdou et l’arabe. L’émergence en ce moment même du chinois et de l’espagnol comme langues majeures semblent confirmer ces conjectures. Qu’en est-il de l’arabe ? Le 22 octobre, Mohamed Benrabah évoquera sa position dans le monde aujourd'hui et plus particulièrement sa place et son enseignement en France.
Mohamed Benrabah, originaire de Ghazaouet, sur la frontière algéro-marocaine, est actuellement professeur de linguistique anglaise et socio-linguistique à l'université de Grenoble III. Il a enseigné à l'université d'Oran de 1978 à 1994. Il est membre du Centre Linguistique et Didactique des Langues Etrangères et Maternelles (LIDILEM).
Il a publié
- Les violences en Algérie (en collaboration avec d'autres auteurs), Odile Jacob, Paris, 1998
- Langue et pouvoir en Algérie, éditions Séguier, Paris, 1999
- The Language Planning Situation in Algeria, Multilingual Matters, 2005

à la Maison des Passages – 44 rue saint Georges (Lyon 5è) – Métro D / arrêt Vieux Lyon
Entrée Libre
Renseignements
Maison des Passages
04 78 42 19 04

Entretien avec le professeur Mohamed Korso

Le Jour d'Algérie
16 octobre 2009

«Il est plus facile d’accéder aux archives à Paris qu’à Alger»


Mohamed Korso, est professeur d’histoire à l’université d’Alger, nous l’avons rencontré hier au Centre de presse d’El Moudjahid à Alger où il animait une conférence en hommage aux chouhada de la Seine à l’occasion de la commémoration du 48e anniversaire de la Journée nationale de l’émigration, 17 Octobre 1961.

Le Jour d’Algérie : Dans votre intervention vous avez dit qu’il est plus facile d’accéder aux archives de la police française à Paris qu’à celles de la Révolution algérienne à Alger. Or, on nous a habitués à un certain discours qui consiste à dire que le gros des archives de la période coloniale se trouve à Aix-en- Provence en France…
Mohamed Korso : Ah non ! Des lots importants existent à Alger.
Et heureusement que la France a rapatrié 60 tonnes de papier qui correspondent à
200 000 cartons. Franchement, il y a trop d’entraves pour y accéder.
Il vous faut toujours une autorisation. Tenez, en 2003 ou 2004 (je n’ai pas en mémoire la date exacte), Mohamed Harbi et Ali Haroun ont remis des archives. Mais, malheureusement, on refuse de les mettre à la disposition des chercheurs au motif qu’elles font l’objet de classement. Mais combien encore va durer ce classement ?

A quel niveau ces archives ont été remises et quel est leur contenu ?
Elles ont été déposées au siège des Archives nationales de Birkhadem à l’époque d’Abdelkrim Badjadja qui est un vrai professionnel. Un rapport de confiance unissait les chercheurs et l’ancien directeur des Archives nationales. Ce qui explique le geste de Haroun et Harbi. Je n’ai pas pris connaissance de ce qui peut composer ce lot d’archives mais je présume qu’il est constitué d’articles de presse, d’analyses et d’archives de la Fédération de France du FLN. Ces refus répétés de nous laisser consulter les documents brisent la confiance et incitent les gens détenteurs d’archives à ne plus les remettre à l’autorité censée les gérer.

Selon vous, quelle pourrait être la raison de cette fermeture des archives ?
Eh bien je pense que l’histoire de la Révolution donne des frissons à certains de nos responsables.
L’histoire de la Révolution fait peur. Voilà. Cela doit cesser car cela mine notre culture historique.

Vous défendez aussi l’idée de l’érection à Alger sur le front de mer d’une stèle à la mémoire des victimes de la police parisienne du 17 Octobre 1961…
Oui, d’autant plus que la stèle érigée à Paris fait l’objet sans cesse d’attaques de la part des pieds-noirs. L’érection de la stèle ne suffit pas. Il faut poursuivre l’Etat français en justice pour les crimes qu’il a commis.
Propos recueillis par Larbi Graïne


Copyright 2003 Le Jour d'Algérie. Conception M.Merkouche

On parle d'AFA Pays Catalans


LE TEMPS D'ALGERIE

10-10-2009
Sidi Bel Abbès rend hommage à Albert Camus


L'association France Algérie Pays catalans, qui effectue «un voyage sur les traces d'Albert Camus» en Algérie, a séjourné jeudi à Sidi Bel Abbès en allant à la rencontre des artistes locaux et des universitaires de la région.

Un hommage a été rendu à l'université de Sidi Bel Abbès au prix Nobel de littérature, Albert Camus, considéré comme écrivain moderne et dont les racines méditerranéennes sont «réelles». Le parcours de l'homme a été évoqué, lors d'une table ronde animée par des universitaires qui ont mis en exergue ses œuvres notamment L'etranger, Le Mythe de Sisyphe et Caligula ainsi que Les Justes et La Peste. Aussi ont-ils ouvert une parenthèse sur la cause de sa mort, celle qui l'a empêché d'écrire le cycle qui devait être la boucle de son œuvre et dont le thème était l'amour.

L'Ecole des beaux-arts de Sidi Bel Abbès n'a pas été en reste lors de cette rencontre, qui s'est distinguée par l'organisation d'un programme culturel avec une exposition d'arts plastiques signée par l'artiste Bel Khodja de l'Ecole des beaux-arts d'Alger et des plasticiens catalans, d'un vernissage en musique et poésie, un master class de poésie ainsi qu'une table ronde sur Albert Camus. La pièce théâtrale Les Justes de Camus était, par ailleurs, programmée pour vendredi.

9° rencontres du Cinema Citoyen - Focus sur le Cinéma d'Algérie (s)


14 / 20 OCTOBRE 2009 A BOBIGNY

Militantisme, luttes pour la dignité, démocratie et justice sociale… Au travers de courts et longs métrages, de fictions et de documentaires, Résonances, festival de l’engagement et de la citoyenneté explore chaque année une thématique au coeur de l’actualité sociale et politique.


Programme




Centre commercial Bobigny 2Rue du Chemin Vert 93000 Bobigny

Métro, bus, tram : Bobigny Pablo PicassoSortie en face du cinémaTél 01 41 60 12 34 Fax 01 41 60 12 36Répondeur horaires des films et résumés : 08 92 68 00 29
Mail : magic.cinema.bobigny@wanadoo.fr






"Question du pouvoir en Afrique du Nord et de l'Ouest : Affirmations identitaires et en enjeux de pouvoir".

J'attire votre attention sur la publication par l'Harmattan du 2ème volume de la "Question du pouvoir en Afrique du Nord et de l'Ouest : Affirmations identitaires et enjeux de pouvoir".

Dans ce tome, figure trois articles de Raoul Weexsteen, Raphael Burtos et Yacine Tekfa, autour du thème : "Une construction supranationale postcoloniale : l'Union du Maghreb Arabe : Enjeux, réalités, perspectives".

« Arabesques autour de Malek Chebel » - Malek Chebel adapté au théâtre.

Vendredi 16 octobre, 21h00


THEÂTRE DE LA VIEILLE GRILLE,

75005 - PARIS






Du harem, d’Averroès à l’Islam des Lumières, s’ouvrent les moucharabiehs d’une culture spirituelle et raffinée où le verbe érudit, pont entre Histoire et Modernité, prend voix ; il nous entraîne ailleurs, dans sa poésie comédienne, vers les rituels de la séduction, du raffinement, de la poésie, dans les dédales de la Médîna et aux confins d’un Islam fait de fraternité, de sens, de partage et de tolérance joyeuse.


textes de Malek Chebel - mis en voix par Sandy Tournier

bandonéon Anne-Marie Ruault (Cie Eloquentia)

vidéo/peinture éphémère Alessandro Montalbano

Thalassa en "Escale à Alger" - ce soir sur France 3

Chers Amis,
J'attire votre intention sur l'émission "Thalassa" sur France 3 ce soir, vendredi 25 septembre, à 20h35, consacrée à l'Algérie, ses rivages et ses côtes splendides et son rapport à la mer, avec comme invité le célèbre réalisateur Luc Besson.
Sera aussi évoquée la vraie histoire de la fuite par la mer de candidats à l'émigration spontanée commentée par le grand cinéaste algérien Merzak Allouache.
Raoul Weexsteen


Escale en Algérie, l’un des plus vaste pays d’Afrique, le plus grand Etat arabe dont la capitale, Alger, domine de sa blancheur une baie étincelante et un port très actif.
Nous irons nous promener sur les plages autour d’Alger. L’une, publique, est surpeuplée, l’autre, privée, est un havre de tranquillité pour ceux qui peuvent se le permettre. Chacune dans son style, ces plages reflètent les joies et les tourments de la société algérienne.
Plus loin en petite Kabylie, nous tomberons sous le charme de Dellys la bien nommée, une petite ville où le temps s’est arrêté. Quant au réalisateur algérien Merzach Allouache, il nous racontera l’histoire vraie de ces Harragas, ces jeunes qui fuient leur pays sans papier.
Dans le détroit de Gibraltar, nous plongerons dans le mythe et la légende de l’Atlantide. Une des dernières hypothèses situerait la cité engloutie derrière les colonnes d’Hercule……

AFA Rhone Alpes présente "La modernité de Frantz Fanon", 24 septembre 2009

au Comoedia,

13 avenue Berthelot

69007 Lyon




Réservation conseillée auprès de la Maison des Passages :
04 78 42 19 04 / maisondespassages@orange.fr

"Algérie, les années pieds-rouges" par Catherine Simon

Journée d'étude : Manuels d'arabe d'hier et d'aujourd'hui (France-Maghreb, XIXe-XXIe siècles)

Le mardi 29 septembre 2009 de 9h15 à 18h.

A la BnF,
site François-Mitterrand au Petit auditorium,
entrée libre.

Pour plus d'info. clicker sur le lien : http://www.bnf.fr/pages/zNavigat/frame/auditoriums.htm?ancre=manif_cultpubl.htm

Histoires made in Algérie



Nous attirons votre attention sur ce numéro très bien fait.

Pour en savoir plus et localiser les kiosques qui diffusent le magazine en France :

http://www.histoire-entreprises.fr/localisateur-de-kiosques/

Tassadit Yacine honorée à Boudjellil

La Dépêche de Kabylie
12 juin 2009

Tassadit Yacine honorée à Boudjellil et invitée du café littéraire à Bgayet“Il est vraiment dommage que les femmes kabyles n’osent pas participeraux débats”En effet, il est vrai que la population de cette région enclavée n’estpas habituée aux évènements de cette envergure.Le mercredi 3 juin 2009, la population de la commune de Boudjellil,une région enclavée de la wilaya de Bgayet, a accueilli trèschaleureusement l’illustre anthropologue originaire du village Matchikde cette commune, Tassadit Yacine et ses amis qui l’ont accompagnéepour une journée d’étude intitulée "Patrimoine et culture" avantd’animer, le lendemain, jeudi 4 juin 2009, le café littéraire à laMaison de la culture Taos Amrouche de Bgayet devant un public record.Initié par Madjid Menasria, cet évènement inédit a pris l’allure d’unhommage à l’enfant de la région de Boudjellil plutôt qu’à une journéed’étude telle que conçue par les organisateurs, en l’occurrence, lesassociations Assirem de Boudjellil et Gehimab de l’Université deBgayet en collaboration avec l’APC locale et l’aide de l’APW et de laDJS. En effet, il est vrai que la population de cette région enclavéen’est pas habituée aux évènements de cette envergure. Toutefois, saréussite ainsi que les encouragements des invités participants prometun avenir radieux pour le secteur de la culture dans la commune deBoudjellil, à condition de la désenclaver, puisque ce sont descitoyens de tout âge avides de culture et de savoir qui sont venus enmasse rendre hommage à Tassadit Yacine. Mais, cette dernière a tout demême fait remarquer que, même de nos jours, les femmes n’osent pasparticiper aux débats alors que ce sont, surtout elles, qui ont sauvénotre culture qui a toujours été orale : Le message est lancé. Deplus, l’histoire de cette région est très connue par "La chaîne desportes de fer" (L‘antique Mons Ferratus) qui l’a rendue inaccessible àtous les colonisateurs, exception faite aux français qui ont réussi àpénétrer la région à la faveur d’une… trahison.Boudjellil : Une journée d’étude “Culture et patrimoine” et unhommage inoubliableSi pour l’association pour la promotion de la femme "Assirem" et lapopulation de Boudjellil, cette journée du 3 juin 2009 était unhommage à Tassaâdit Yacine, Gehimab de l’Université de Bgayet a pousséplus loin en cherchant dans l’Histoire de cette région son patrimoineculturel, d’où la volonté d’organiser une journée d’étude. D’ailleurs,dans le document remis à tous les présents, on y lit : "Qui aurait cruque notre travail de localisation des manuscrits de langue berbèrenous conduirait à Boudjellil ? Les archives du célèbre poète CherifKheddam nous indiquaient pourtant cette piste. La découverte d’unpetit traité de "Tawhid" (en langue berbère), rédigé à la ZaouïaTimâmmart de Cheïkh Oubelqacem confirme cette tendance à l’écriturechez les lettrés de cette région" ; "C‘est donc cela Boudjellil, unlieu de savoir, d’ouverture et de promotion sociale" pour ensuiterelater une bonne partie de l’Histoire de cette région.C’était donc le plus normalement du monde que, durant cette journéed’études, une visite a été effectuée à Timâmmart Cheïkh Oubelqacem oùdes manuscrits anciens ont été exposés pour la circonstance.L’illustre personnage qu’était Cheïkh Oubelqacem al-Boudjellili(1826-1898) était détenteur d’une célèbre "Idjaza" (Diplôme) de CheïkhAheddad. Chérif Kheddam, quant à lui, a fait ses études dans cetteZaouïa vers 1936. D’ailleurs, il en fera un témoignage sur la vie dansce milieu en disant : "C’était une retraite, un monde bienparticulier".De plus, le Pr Djamil Aïssani, président de l’association Gehimab a eudéjà à écrire sur cette région en 1998 dans la revue internationaleEDB (Etudes et Documents Berbères) : "La découverte d’un manuscrit delangue berbère à Timâmmart n’Cheïkh Oubelqacem – Boudjellil complètela liste des manuscrits localisés ces dernières années en Kabylie,cette liste contredit les conclusions de Luciani relatives auxmanuscrits de langue berbère de Kabylie". On voit bien que la régionde Boudjellil a un poids important dans la culture et le patrimoinekabyles. Tout cela, sans oublier toutes les personnalités qu’elle aenfantées dont, justement, Tassadit Yacine à laquelle la population atenu à rendre un vibrant hommage. En plus de cette visite à la ZaouïaTimâmmart n’Cheïkh Oubelqacem, Tassadit Yacine a pris connaissance desprojets de l’association pour la promotion de la femme "Assirem" et,surtout, du projet Gehimab-Assirem lié à la Bibliothèque-Médiathèquede Boudjellil. Par ailleurs, avant de se rendre dans son villagenatal, Matchik, en fin de journée, Tassadit Yacine et ses invités ontanimé une conférence devant plus de 200 personnes, hommes et femmes detout âge, ce qui renseigne bien sûr l’avidité de cette population enmatière de savoir et de culture, et cela, bien que leur région soit, àce jour, enclavée alors que Boudjellil a le statut de commune du tempsde la colonisation française, plus précisément, depuis… 1947 ! Durantla conférence qui a pu réunir toutes les générations de la région deBoudjellil, hommes, femmes et enfants, sept intervenants ont pris laparole en plus du Pr Djamil Aïssani de Gehimab et, bien entendu,Tassadit Yacine. Il s’agit de Mustapha Tidjet du département de langueamazighe de Bgayet, Zinedine Kacimi, directeur de l’Institut desQira’at d’Alger, Ali Sayad, anthropologue, Pr Danoune, doyen de lafaculté de médecine de Bgayet, Rachid Mendjeli de l’EHESS de Parisainsi que des deux amis de l’Algérie et de Tassadit Yacine, lesFrançais Sonia Dayan-Herzbrun (Université Diderot, Paris) et AlainJoxe (EHESS, Paris), fils de l’artisan des accord d’Evian.Le café littéraire de la Maison de la culture Taos Amrouche devant uneaffluence recordAprès Boudjellil, Tassadit Yacine a été l’invitée du café littérairede la Maison de la culture Taos Amrouche de Bgayet, le lendemain,jeudi 4 juin 2009. Animé devant une affluence record, Tassadit Yacinene s’est pas trop attardée à parler, laissant la parole à ses amisfrançais, Alain Joxe et Sonia Dayan-Herzbrun ainsi que Rachid Mendjeliet favorisant beaucoup plus le débat et la réponse aux questions del’assistance. Elle dira quand même : "Je suis désolée que mescompatriotes ne puissent profiter de la revue Awal". En fait, c’estsurtout grâce à cette revue que le nom de Tassadit Yacine est toujoursassocié à Feu-Mouloud Mammeri. Quant aux débats de ce café littéraire,ils tourneront beaucoup autour des origines de l’anthropologie enAlgérie, du travail de Tassadit Yacine et de la culture orale. De leurcôté, les intervenants feront beaucoup de témoignages.Impressions…Madjid Menasria (Initiateur de la manifestation) : "Tout d’abord, jesuis très content que mon initiative ait atteint son but, ce qui mepermettra davantage d’être utile dans ce genre de manifestations àl’avenir. Cet hommage se veut un désenclavement culturel de notrecommune, voire même de toute notre région, Boudjellil. La réussite decet hommage n’est pas un concours de circonstances mais c’est grâceaux hommes et femmes de différentes structures, à savoir, Pr DjamilAïssani de Gehimab de l’Université de Bgayet, l’Association Assirem etl’APC de Boudjellil, qui ont accepté de m’accorder leurs cachets étantdonné que je ne suis structuré dans aucun mouvement. Comme à, chaquerecette ses ingrédients, qui oserait oublier la formidable populationde Boudjellil qui a su donner un goût excellemment particulier à cethommage tout en déjouant de par sa géniosité le mélange de genre enrestant fidèle au principe de la célébration de l’hommage rendu à MmeTassadit Yacine Titouh. Mais, nous ne pouvions atteindre Boudjellilsans le concours du P/APW de Bgayet, Hamid Ferhat et son collègue, M.Touahria, sans oublier la DJS qui ont pu mettre à la date et heureprévues tous les moyens de transport nécessaires. A cette occasion, jetiens à renouveler mes remerciements à Madame Tassadit Yacine qui aplacé toute sa confiance en moi et je dis à la population deBoudjellil : Bravo, mais un avenir proche et lointain attend teséchos".Tassadit Yacine : "Il y a eu finalement deux organisations : l’une deGehimab et l’autre, de l’Association Assirem. En tout cas, c’est commecela que j’ai été invitée. En ce qui me concerne, je n’ai pas hésité àvenir. Toujours est-il qu’il était normal que l’organisation leurrevienne. De toute façon, cela s’est très bien passé. Mais, j’insistesur le fait que les femmes kabyles assistent toujours aux conférencessans jamais prendre la parole, et cela, c’est vraiment dommage. Quantà moi, si je ne m’exprime pas en kabyle quand je parle de mon travail,c’est dù, d’une part, à l’absence de termes techniques, et d’autrepart, à l’éducation que nous les femmes kabyles avions reçue : Nous neparlons kabyle qu’à la maison et nous n’avons pas été éduquées defaçon à intervenir dans les assemblées. Vous l’avez certainementremarqué, à Boudjellil, la moitié de l’assistance était féminine etdont un tiers à Bgayet, mais les femmes n’ont pas osé parler".Alain Joxe : "Pendant des années, mon travail a consisté à étudierl’évolution de la pensée stratégique, c'est-à-dire comment lespuissances envisagent de réguler leur puissance militaire. Mais,depuis que je suis en retraite, j’étudie plutôt les expéditionsnéocoloniales des Etats Unis dans l’espace du grand Moyen-Orient.Quant à ma présence en Kabylie, je tiens à vous dire que je suis déjàvenu à Bgayet il y a trois ans à l’Université et j’ai constaté que lesétudiants sont très éveillés. Donc, lorsque Tassadit Yacine m’ademandé de l’accompagner à Bougie, j’ai tout de suite accepté. Enfin,je tiens à vous dire que la population de Boudjellil est formidable.J’ai senti qu’elle est dévouée et attentive. Mais, il faut désenclavercette région".Sonia Dayan-Herzbrun : "J’ai tenu à accompagner Tassadit Yacine pourdiverses raisons. D’abord, parce que nous travaillons ensemble. Nousfaisons la comparaison entre les raisons, car, moi je suis spécialistedu Machrek. Ensuite, nous réfléchissons ensemble sur les composantescommunes de la région méditerranéenne. Enfin, nous avons en commun letravail sur la colonisation, sans oublier l’amitié qui nous lie.Tassadit Yacine me parle depuis longtemps de la Kabylie D’ailleurs, jel’ai déjà accompagnée l’année passée ici à Bgayet. Mais, de l’Algérie,c’est surtout Alger que je connais car je m’y rends de temps en tempspour des conférences à l’Université. Mais, je dois vous dire, tout enespérant ne pas vexer les Algérois, que je me sens mieux en Kabylie".
Amastan S.
2005 © La Dépêche de Kabylie

La presse parle de Moufdi Zakaria à la BnF

El Watan
Hommage à Moufdi Zakaria, un militant engagé
Edition 18 mai 2009


Moufdi Zakaria a opté très tôt pour l’indépendance nationale. Il a été emprisonné à cinq reprises entre 1937 et 1959. L’Algérie était sa passion. Maghrébin convaincu, il a alterné ses séjours dans les trois pays du Maghreb.
C’est à Tunis, où il s’est retiré au lendemain de l’indépendance, qu’il est mort le 17 août 1977. Il est enterré dans sa ville natale de Beni Izghen. L’initiative de cette célébration en France revient à la fondation Moufdi Zakaria, présidée par Slimane Chikh, fils du défunt, ancien ministre de la Culture, et l’association France Algérie, présidée par Pierre Joxe, membre du Conseil constitutionnel, ancien ministre et ancien président de la Cour des Comptes. Une projection d’un film documentaire de 72 minutes retraçant la vie du défunt poète et militant de la cause nationale réalisé par Saïd Oulmi et une table-ronde sur l’œuvre et la vie de l’auteur de l’hymne national algérien, Kassamen, animée par Hédi Baccouche, ancien ministre tunisien, l’historien Benjamin Stora, l’écrivain Rachid Boudjedra et l’universitaire et romancier Wassiny Laredj ont constitué les deux piliers de cette cérémonie. De nombreuses personnalités algériennes, tunisiennes, marocaines, arabes et françaises ont pris part à cette manifestation culturelle. Slimane Chikh a rappelé que le centenaire de la naissance de Moufdi Zakaria est célébré en Algérie, en Tunisie, au Maroc et en France. Bruno Racine, président de la BNF et écrivain, a salué « un grand artiste des mots qui a le pouvoir d’ébranler nos consciences et de bousculer nos mémoires », qui a passé sa vie à libérer sa patrie, l’Afrique du Nord, et citant les propres mots du défunt des « chaînes de l’esclavage pour l’amener vers les lumières du savoir d’une vie heureuse ».
Pierre Joxe, faisant allusion à l’action de son père, Louis Joxe, ministre du gouvernement du général de Gaulle, et à celle du père de Bruno Racine qui était son directeur de cabinet, a rappelé que « nos pères ont, à leur façon, servi une évolution qui a trop tardé ». « On a cru après deux Guerres Mondiales que la décolonisation allait de soi, c’est une période qui reste dans nos cœurs. » Le directeur de l’IMA, Mokhtar Taleb Bendiab, a invité les Algériens à méditer le message de Moufdi Zakaria. Hédi Baccouche a longuement évoqué le lien étroit entre Moufdi Zakaria et le Maghreb. L’historien Benjamin Stora a distingué dans la vie militante de Moufdi Zakaria cinq périodes. La première est celle des années 1920 u de l’apprentissage dans une conjoncture historique particulière : la guerre du Rif au Maroc, la proclamation du Destour tunisien avec comme fondateurs plusieurs Algériens, la création de l’Etoile nord-africaine à Paris par Messali Hadj et dont il sera secrétaire général. Les années 1930 correspondent aux années d’engagement politique sous plusieurs formes à travers des associations nord-africaines dont l’Etoile nord-africaine, qui situe son engagement idéologique à l’écart des mouvements assimilationnistes, signale l’historien, ajoutant que sa famille politique traditionnelle est le PPA dont il compose l’hymne en 1936-1937. En prison, il est désigné pour enseigner l’arabe et la civilisation musulmane aux autres détenus du PPA.
Les années 1940 sont celles des massacres de Sétif et de Guelma, rappelle Benjamin Stora, qui correspondent à une « conscientisation accélérée de la société algérienne ». Moufdi Zakaria va être de nouveau arrêté et fera trois ans de prison. Les années 1950 sont celles du déclenchement de la révolution algérienne. Moufdi Zakaria s’engage dans une lutte ouverte. Il est proche des dirigeants du Comité central opposés à la personnalité de Messali Hadj, et rejoint très tôt le FLN. Dès 1955, Moufdi Zakaria compose l’hymne de la révolution algérienne, Kassamen, à la demande du FLN. Il est à nouveau arrêté après le vote par l’administration coloniale des pouvoirs spéciaux, il sera emprisonné jusqu’en 1959. « A chaque moment décisif du mouvement national algérien, il fera des séjours en prison », relève Benjamin Stora. L’écrivain Rachid Boudjedra a évoqué le souvenir de l’homme qui était un ami très proche de son père — les deux hommes se sont connus à Tunis où le père de Rachid Boudjedra avait construit le Café d’Alger, rendez-vous des militants du Destour dont il était le financier adjoint. Et de considérer qu’à l’indépendance, Moufdi Zakaria s’était éloigné d’Algérie, avec cette interrogation : « Avait-il été déçu ? » « Dans sa poésie comme dans sa vie, il a été subversif. C’était un homme libre. » L’écrivain et universitaire, Waciny Laredj, note que si la première période de la production poétique de Moufdi Zakaria est fondamentalement liée à la révolution algérienne, le poète s’est appuyé sur la poésie universelle, d’où sa stature de poète universel. Des œuvres de Moufdi Zakaria sont présentées aux visiteurs de la BNF, dans la salle de lecture E de la bibliothèque Haut de Jardin, du 13 au 23 mai 2009. Il reste que son œuvre n’est pas encore complètement publiée.
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El Moudjahid
Hommage à Moufdi Zakaria à Paris : Un homme de combat et de lettres
Edition du 16 mai 2009



Les intervenants à la table ronde organisée jeudi soir à la Bibliothèque nationale de France (Paris), en hommage à Moufdi Zakaria, ont souligné la dimension maghrébine et universelle de l’œuvre du chantre de la Révolution du 1er Novembre 1954. Les uns, à l’image de l’ancien Premier ministre tunisien Hédi Bekkouche ou de l’écrivain algérien Rachid Boudjedra, ont connu et côtoyé le militant de la cause nationale et l’homme de culture. Les autres, comme l’écrivain Wassini Laredj et l’historien français Benjamin Stora, se sont intéressés en tant que chercheurs à l’itinéraire de Moufdi Zakaria. Toutes leurs interventions ont été axées sur la dimension universelle et maghrébine de l’œuvre et de l’action de Moufdi Zakaria, en tant que personne et homme de culture qui a milité pour la libération et l’émancipation des peuples, rappelant que le premier texte écrit par le poète à la fleur de l’âge était consacré au marocain Abdelkrim Khettabi, lors du soulèvement du Rif. Pour Hédi Bekkouche, Moufdi Zakaria est l’intellectuel et le militant maghrébin au sens plein du terme. Il représentait la dimension maghrébine revendiquée et incarnée par le mouvement nationaliste algérien. "Pour Moufdi Zakaria, le Maghreb arabe est un espace indivisible et sa lutte était commune à tous les pays qui le composaient. Il a su combiner entre le militantisme politique et le verbe pour donner les plus belles úuvres de la poésie arabe", a-t-il ajouté. Les autres intervenants ont souligné la force et la puissance du verbe de Moufdi Zakaria, mis au service du combat libérateur, pour devenir une véritable arme de lutte et de mobilisation. A l’ouverture des cérémonies de cet hommage, le président de la Fondation Moufdi-Zakaria, Cheikh Slimane (son fils) et le président de l’Association France-Algérie, Pierre Joxe, ont souligné l’importance que représente cet "homme de combat et de lettres". "Moufdi Zakaria n’est pas seulement un poète romantique. Il est avant tout un homme d’action. Son úuvre représente un dépôt précieux de ce qu’il représente par rapport au passé et aux générations actuelles et futures", a indiqué Pierre Joxe. L’assistance a suivi la première partie d’un documentaire poignant du réalisateur Saïd Oulmi intitulé "Moufdi Zakaria, le poète de la Révolution". L’œuvre retrace notamment les conditions dans lesquelles a été composé et enregistré l’hymne national "Qassaman". Saïd Oulmi faisant appel à des témoins qui ont connu Moufdi Zakaria et ses compagnons de cellule à la prison de Serkadji pour souligner la forte personnalité du poète et sa capacité à mobiliser et à redonner l’espoir aux détenus les plus désespérés. "Avec des mots simples, il réussit à nous faire sortir de nos cages pour nous transporter ailleurs", témoigne un ancien condamné à mort. D’autre part, la Fondation Moufdi-Zakaria a fait don à la Bibliothèque nationale de France d’un lot d’ouvrages et de travaux sur la vie et l’œuvre du poète du M’zab ainsi que des copies d’archives sonores qui viendront enrichir les fonds documentaires de la BNF et serviront de documents précieux pour les chercheurs. Dans une déclaration à la presse, Bruno Racine, président de la BNF s'est félicité que son institution eut abrité cet hommage, organisé à l’occasion du centenaire de la naissance de Moufdi Zakaria. "C’est un homme qui a montré qu’il était à la fois un grand poète et un révolutionnaire qui a milité pour changer l’histoire", a-t-il indiqué. "Compte tenu des relations et de l’histoire commune entre nos deux pays, disposer des œuvres d’un homme de lettres et de culture comme Moufdi Zakaria, dans les fonds de notre bibliothèque pour les mettre à la disposition de nos lecteurs, est un fait naturel et normal", a-t-il ajouté.

"La littérature algérienne dans tous ses états" au CCA



Dans le cadre de la série de rencontres qu’il organise sur la Littérature algérienne, le Centre Culturel Algérien de Paris (171, Rue de la Croix Nivert 75015) accueillera le mercredi 20 mai 2009 à 18H30 l’écrivaine Fatéma BAKHAI (Oran) et le journaliste et écrivain Hamid GRINE (Alger)

L'Algérie à la Goutte d'Or

Chers Amis,

Chers Adhérents,

Chers Administrateurs,

Chers Membres du Bureau,



J'attire votre attention sur l'organisation par la Mairie de Paris des 4 journées de "l'Algérie à la Goutte d'Or" qui se dérouleront du 14 au 17 mai.












REAGE : Premières rencontres d'affaires Algéro-Européennes


"Etre Kaddache, un par un" - Le Quotidien d'Oran

Apr 25,2009

Par : Kamel Daoud
Un autre colloque sur l'histoire d'un historien de l'Histoirealgérienne est organisé à Oran depuis aujourd'hui. Il s'agit deMahfoud Kaddache, mort avant que l'histoire algérienne ne soit résoluemalgré sa pugnacité et sa patience immortelle. D'où la question nonintellectuelle qui se pose: pourquoi avec autant de réflexion surl'histoire, l'histoire nationale publique continue à être mauvaise,immangeable et incapable de coïncider avec le Présent, sauf comme noteen bas de page ? Pourquoi on n'en veut pas dans les cafés maures, dansles écoles, dans la rue et dans le calcul du PIB ou les prévisions dedépenses ou le choix de la démocratie spécifique ? Pourquoi avec desacteurs si monumentaux au point d'être impossible à enterrer, avec unedurée de projection qui remonte à trois mille ans, autant despectateurs internationaux et de spécialistes, l'histoire algérienneressemble à l'histoire de Mahfoud Kaddache: géniale, précise au pointd'expliquer le big-bang ou la mort des feuillages, fouillée, détailléepuis vieillissante, conditionnée par la mort pour avoir droit à lacommémoration ? Réponse: parce que.Parce que l'histoire algérienne a peu de fils, énormément de Pères etcela lasse de les voir se battre avec des extraits de naissance, desfémurs d'ancêtres déterrés, des cadavres et des accusations demeurtre. Parce que l'histoire algérienne est comme un livre imposé,avec les 100 premières pages qui manquent et qu'on a été obligé delire en déposant des gerbes de fleurs chaque trois secondes. Parce quel'histoire algérienne est un parti pas une mémoire. Une biographieplurielle pas une explication maternelle. A la fin, elle se retrouvelà, fascinante pour ceux qui la découvrent seuls comme des piétons,non comestible pour le reste, objet d'étude pas d'imitation, sujet deverbes pas d'actes. On dirait à la fin presque une belle femme qui,accouplée à une fausse récolte, a donné naissance à des cageots quivotent et se déchirent.Et pour revenir à l'image d'un livre national auquel manqueraient les100 premières pages, il faut imaginer la suite. Si vous lisez le livresans ses premières pages, il vous lasse. Si vous retrouvez les 100premières pages, les 100 dernières deviennent inexplicables etinsultantes pour le bon sens. Si vous collez les deux, le livre finirasur une étagère, en plusieurs volumes. Si vous gardez les 100premières en déchirant les 100 suivantes, vous êtes soit Messaliste,soit Mahfoud Kaddache, soit trop vieux pour reprendre les armes, soittrop jeune pour en sentir le poids et la différence avec un DVDpiraté. Le livre est donc un livre impossible et l'histoire algérienneencore sans avenir.La grande découverte de l'histoire algérienne comme livre et périple aété pour le chroniqueur la découverte que c'est un acte solitaire.Chaque Algérien est obligé de relire, lire, découvrir et reconstruireseul l'histoire nationale de son pays. C'est un voyage unipersonnel, àchaque fois recommencé, obligatoirement dans une cabine solo. On y vasans guide, au pays des feuilles volantes, humant la trace desmanuscrits et recoupant jusqu'aux vertiges les dates, les noms, lestraces et les calendriers. A la fin, l'histoire algérienne est un vécuindividuel, une découverte personnelle, une expérience dedésaliénation alimentaire menée seul. Pour pouvoir en lire le groslivre, il faut que chaque Algérien soit un Kaddache à part entière etpour de longues années. D'où le terrible destin: quand on a découvertla totalité, on se retrouve très vieux et on meurt. On ne change pasle monde, mais le monde vous échange contre des nouveau-nés. D'oùcette Algérie quotidienne qui ressemble plus à un lot de terrainstérile qu'au mythe d'une terre enfin retrouvée et qui se souvient.
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Ouverture de la Mediathèque Abdelmalek Sayad au CNHI




Chers Amis,


Permettez-moi d'attirer l'attention sur l'inauguration de la Médiathèque de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration 'CNHI) qui portera le nom du grand sociologue Abdelmalek Sayad.

L'AFA a été associée à cette manifestation à laquelle le Président Pierre Joxe participera.

Nous attirons aussi votre attention sur le fait que la médiathèque est dépositaire des archives d'Abdelmalek Sayad en cours d'inventaire et qu'il est prévu de "valoriser" rapidement.

Tous nos adhérents et amis qui seraient intéressés par cette démarche scientifique peuvent prendre contact avec le Secrétariat Général, Raoul Weexsteen, qui est membre du Comité de pilotage de ces actions.

Raoul Weexsteen
Secrétaire Général


FITAME survole le Maghreb - témoignage

Chers Amis,


Vous trouverez ci-joint un compte rendu du périple aéronautique crée par 2 pilotes Alain Cornet et JM Foubert avec le soutien dès l'origine de l'AFA qui a cautionné en particulier leur demande d'autorisation en survol. Leur première mission en 2008 s'est faite en liaison avec AFA Méditerranée présidée par Christiane Rech.


Cette année, ils reprennent leur périple vers l'Algérie et la Tunisie et partiront directement de Bordeaux.


Prenez contact avec eux ou avec nous si vous voulez faire acheminer un fret léger pour l'Algérie et, surtout, soutenez leur projet matériellement, si possible, ou en le faisant connaitre.


Amitiés,


Raoul Weexsteen
Secrétaire Général

AFA Pays Catalan à Mostaganem


AFA Mediterranée accueille l'exposition «Passerelles entre 2 rives»,

Maison des Relations Internationales-

Hôtel de Sully, Esplanade
Charles de Gaulle

34000 Montpellier





Les artistes : Sharia Belkhadra – Sète
Abdelhafid Kadri – Sétif
l'association «peintres de sable» - Laghouat






sous le parrainage du collectif Francophonissimo
du 16 au 20 mars 2009
(Visites : 9-12 et 14-18 heures)



VERNISSAGE : 17 MARS -



Maison des Relations Internationales -



Mairie de Montpellier - 18 h30




Avec le soutien de : Mairie de Montpellier, Conseil général 34, Conseil Régional Languedoc-Roussillon.

(contact : 06 78 35 12 69)

AFA Mediterranée : L'Institut supérieur de logistique

LA DEPECHE DE KABYLIE
25 fevrier 2009, Béjaïa.



Mme Christiane Rech, Présidente
de l’Association France-Algérie-Mediterranée :
«L’Algerie aura son institut supérieur de logistique»

L’Algérie aura son institut supérieur de logistique très prochainement. En tous les cas, c’est ce qu’a laissé entendre Mme Christiane Rech, présidente de l’association France-Algérie-Méditerranéen et néanmoins cadre au ministère français de l’Ecologie et du Développement durable, lors d’une conférence-débatanimée à l’auditorium de Targa Ouzemour (université de Béjaïa) dansl’après-midi du lundi. Elle a été invitée par l’université de Béjaïaen collaboration avec la commune d’El Flaye dans le cadre du projetd’échanges culturels “Formation et animation autour du livre” initié par l’association “Identités de partage” de Montpellier (France) et la bibliothèque d’El Flaye pour donner une communication sur lalogistique et l’organisation de la production. C’est devant uneassistance composée d’enseignants universitaires, étudiants et cadresd’entreprises publiques et privées, que la conférencière développerale projet professionnel, associatif et de formation élaboré des deuxcôtés de la Méditerranée relatif à la création d’un institut supérieurde la logistique dont l’objectif principal est de donner aux Algériensla maîtrise des opérations liées aux exportations. En relatant lagenèse de ce projet dont l’idée originelle était l’intégrationlogistique sur la gestion du froid émanant d’un gestionnaire d’uneentreprise économique algérienne, ayant abouti à une multitude derencontres entre professionnels français et algériens lesquels ontconclu à la nécessité de prévoir une formation dans le domaine de lalogistique. C’est ainsi que le projet fut soumis aux autorités desdeux pays qui le soutiennent comme outil de coopération. C’est àpartir de ce moment qu’il a été décidé de créer, au début de l’annéeécoulée, une association professionnelle avec une présidence tournantepour assurer le portage du dossier de cet institut. Ce dernier aura àorganiser des formations et des qualifications techniques à tous leséchelons de l’entreprise pour organiser les expéditions de façonsécurisée. Seront concernés par ces formations, les étudiants appelésà devenir cadres des entreprises ou futurs créateurs de sociétés, leschefs d’entreprise, les cadres, les employés et tous ceux qui veulentse situer dans une démarche économique internationale. Mme Rech rajouera que seule la mise sur le marché algérien de cadres enlogistique compétents pourrait induire des sauts qualitatifs auxunités dans lesquelles ils vont travailler et développeront le voletexportation par le respect de la chaîne logistique sur les normesinternationales. le contrôle de qualité et surtout la traçabilitégarantissent l’état sanitaire des produits.D’ailleurs, elle citera les cas des produits algériens exportésactuellement qui se retrouvent à la poubelle dans le pays d’accueilaprès seulement quelques jours faute de logistique. Le cas des dattestransportées en vrac dans des conteneurs classiques en est l’exemple.C’est ainsi qu’elle dira que la gestion du froid et des températuressera au cœur des études dispensées dans cet institut et la faisabilitédu projet peut commencer très rapidement du moment que le financementest acté. Selon toujours la conférencière, maîtriser la logistique,c’est inverser le mouvement avec une gestion idoine des techniques deproduction/récolte, de conditionnement et d’embarquement/débarquement.La logistique permet, en un mot, d’organiser l’ensemble des opérationsde la fourche à la fourchette, quels que soient les pays de récolte etde consommation avec une gestion des zones où se fait leconditionnement.

A. Gana

Regards sur le Cinéma Algérien 2009

Le programme


Invitation



Le Collectif d’associations et de professionnels, composé de Identités et Partage; France Algérie Méditerranée, France El Djezaïr 34; Association des Réalisateurs Professionnels Algériens (ARPA); Pêcheurs d’Images ; ciné.c.toi; ciné-club Narbonne; ciné-club biterrois ; Fédération des ciné-clubs de la Méditerranée; ciné-club Aude; Cinémathèque-Institut Jean Vigo ; Films des Deux Rives, porte cette manifestation.

L'inauguration de cette manifestation est prévue le 19 janvier 2009 avec une exposition sur le cinéma algérien du 19 au 23 Janvier 2009 à la Maison des Relations Internationales (Hôtel Sully) de la ville de Montpellier.

Ville par ville, voici le planning des évènements de cette nouvelle édition, qui s’annonce chaleureuse !

À MONTPELLIER:

Inauguration le lundi 19 janvier à 18H30 à la Maison des relations internationales. Avec une exposition d’affiches, établie grâce au concours de l’Institut Jean Vigo de Perpignan.
Inauguration suivie de la projection de Salut cousin ! au DIAGONAL à 20h15, présentée par Merzak Allouache

Soirées spéciales:
- Le 19 janvier à 20h15 au DIAGONAL, Salut Cousin!, présenté par Merzak Allouache
- Le 21 janvier à 20h30 à l’UTOPIA, Bal El Oued City, présenté par le réalisateur Merzak Allouache
- Le 23 janvier à 20h30 à l’UTOPIA, Mimezrane, présenté par le réalisateur Ali Mouzaoui
- Le 26 janvier à 20h30 au DIAGONAL, Ayrouwen, présenté par l’actrice principale Yasmine El Massri ou le réalisateur Brahim Tsaki

- Le 29 janvier à 20h30 à l’UTOPIA, L’Envers du miroir, présenté par l’acteur principal Rachid Fares
- Le 31 janvier à 20h30 à l’UTOPIA, soirée courts-métrages, présentée par le réalisateur de Mazigh Halim Machane (programme 1)
- Le 2 février à 20h30 au DIAGONAL, soirée courts-métrages, présentée par la comédienne de Houria Radia Serouti (programme 2)
- Le 6 février à 20h30 à l’UTOPIA, Arezki l’indigène
- Le 2 mars à 20h30 à l’UTOPIA, Femme taxi à Sidi Bel-Abbès sera présenté par Belkacem Hadjadj, réalisateur du film

Autres projections :
- Au DIAGONAL, Omar Gatlato
- Au DIAGONAL séance de documentaires avec Joue à l’ombre et Lettre à ma soeur *

À SÈTE :

Soirées spéciales:
- Le 29 janvier à 20h30 au COMOEDIA, El Manara présenté par le scénariste Tahar Boukella
- Le 30 janvier à 20h30 au COMOEDIA, L’Envers du miroir présenté par l’acteur principal Rachid Fares

De nombreuses autres projections auront lieu à Sète :
- Le 31 janvier à 14h30 au COMOEDIA, Salut cousin ! de Merzak Allouache
- Le 1er février à 20h30 au COMOEDIA, Salut cousin ! de Merzak Allouache
- Le 2 février à 18h00 au COMOEDIA, El Manara de Belkacem Hadjadj
- Le 3 à 20h30 au COMOEDIA, Mascarades de Lyes Salem
- Le 4 à 17h30 au COMOEDIA, Mascarades de Lyes Salem
- Le 6 à 20h30 au PLANET, Bab El Oued City de Merzak Allouache
- Le 7 à 14h30 au PLANET, Bab El Oued City de Merzak Allouache
- Le 8 à 20h30 au COMOEDIA, Mascarades de Lyes Salem
- Le 9 à 17h30 au COMOEDIA, Mascarades de Lyes Salem
- Le 9 à 20h30 au PLANET, L’Envers du miroir de Nadia Cherabi

À NARBONNE :

Le 31 janvier, El Manara sera présenté par le scénariste Tahar Boukella Le 1er février, un programme de courts-métrages sera présenté par la comédienne Radia Serouti

À CLAPIERS :

Projection le 23 janvier – programmation en cours

À PRADES :

Projections le 24 et le 31 janvier – programmation en cours