AFA Rhones Alpes - Confèrence "le devenir de la langue arabe dans le monde, quelle place pour son enseignement en France ?"



France Algérie, les chemins de la rencontre
l’AFARA, le CARA, la CIMADE, le CCO, Coup de soleil en Rhône-Alpes et la Maison des Passages vous invitent

Jeudi 22 Octobre
19h30 Conférence – débat

Le devenir de la langue arabe dans le monde,
quelle place pour son enseignement en France ?

avec Mohamed BENRABAH, linguiste
Modérateur : Gilbert Meynier, historien

Dans son dernier livre, "Devenir langue dominante mondiale. Un défi pour l'arabe" (Droz, Genève, 2009), Mohamed Benrabah apprécie l’étude commanditée dans les années 1990 par les autorités britanniques (British Council), laquelle prévoyait pour 2050 un système linguistique planétaire où l’anglais, toujours dominant, serait néanmoins concurrencé par le chinois, l’espagnol, le hindi/ourdou et l’arabe. L’émergence en ce moment même du chinois et de l’espagnol comme langues majeures semblent confirmer ces conjectures. Qu’en est-il de l’arabe ? Le 22 octobre, Mohamed Benrabah évoquera sa position dans le monde aujourd'hui et plus particulièrement sa place et son enseignement en France.
Mohamed Benrabah, originaire de Ghazaouet, sur la frontière algéro-marocaine, est actuellement professeur de linguistique anglaise et socio-linguistique à l'université de Grenoble III. Il a enseigné à l'université d'Oran de 1978 à 1994. Il est membre du Centre Linguistique et Didactique des Langues Etrangères et Maternelles (LIDILEM).
Il a publié
- Les violences en Algérie (en collaboration avec d'autres auteurs), Odile Jacob, Paris, 1998
- Langue et pouvoir en Algérie, éditions Séguier, Paris, 1999
- The Language Planning Situation in Algeria, Multilingual Matters, 2005

à la Maison des Passages – 44 rue saint Georges (Lyon 5è) – Métro D / arrêt Vieux Lyon
Entrée Libre
Renseignements
Maison des Passages
04 78 42 19 04

Entretien avec le professeur Mohamed Korso

Le Jour d'Algérie
16 octobre 2009

«Il est plus facile d’accéder aux archives à Paris qu’à Alger»


Mohamed Korso, est professeur d’histoire à l’université d’Alger, nous l’avons rencontré hier au Centre de presse d’El Moudjahid à Alger où il animait une conférence en hommage aux chouhada de la Seine à l’occasion de la commémoration du 48e anniversaire de la Journée nationale de l’émigration, 17 Octobre 1961.

Le Jour d’Algérie : Dans votre intervention vous avez dit qu’il est plus facile d’accéder aux archives de la police française à Paris qu’à celles de la Révolution algérienne à Alger. Or, on nous a habitués à un certain discours qui consiste à dire que le gros des archives de la période coloniale se trouve à Aix-en- Provence en France…
Mohamed Korso : Ah non ! Des lots importants existent à Alger.
Et heureusement que la France a rapatrié 60 tonnes de papier qui correspondent à
200 000 cartons. Franchement, il y a trop d’entraves pour y accéder.
Il vous faut toujours une autorisation. Tenez, en 2003 ou 2004 (je n’ai pas en mémoire la date exacte), Mohamed Harbi et Ali Haroun ont remis des archives. Mais, malheureusement, on refuse de les mettre à la disposition des chercheurs au motif qu’elles font l’objet de classement. Mais combien encore va durer ce classement ?

A quel niveau ces archives ont été remises et quel est leur contenu ?
Elles ont été déposées au siège des Archives nationales de Birkhadem à l’époque d’Abdelkrim Badjadja qui est un vrai professionnel. Un rapport de confiance unissait les chercheurs et l’ancien directeur des Archives nationales. Ce qui explique le geste de Haroun et Harbi. Je n’ai pas pris connaissance de ce qui peut composer ce lot d’archives mais je présume qu’il est constitué d’articles de presse, d’analyses et d’archives de la Fédération de France du FLN. Ces refus répétés de nous laisser consulter les documents brisent la confiance et incitent les gens détenteurs d’archives à ne plus les remettre à l’autorité censée les gérer.

Selon vous, quelle pourrait être la raison de cette fermeture des archives ?
Eh bien je pense que l’histoire de la Révolution donne des frissons à certains de nos responsables.
L’histoire de la Révolution fait peur. Voilà. Cela doit cesser car cela mine notre culture historique.

Vous défendez aussi l’idée de l’érection à Alger sur le front de mer d’une stèle à la mémoire des victimes de la police parisienne du 17 Octobre 1961…
Oui, d’autant plus que la stèle érigée à Paris fait l’objet sans cesse d’attaques de la part des pieds-noirs. L’érection de la stèle ne suffit pas. Il faut poursuivre l’Etat français en justice pour les crimes qu’il a commis.
Propos recueillis par Larbi Graïne


Copyright 2003 Le Jour d'Algérie. Conception M.Merkouche

On parle d'AFA Pays Catalans


LE TEMPS D'ALGERIE

10-10-2009
Sidi Bel Abbès rend hommage à Albert Camus


L'association France Algérie Pays catalans, qui effectue «un voyage sur les traces d'Albert Camus» en Algérie, a séjourné jeudi à Sidi Bel Abbès en allant à la rencontre des artistes locaux et des universitaires de la région.

Un hommage a été rendu à l'université de Sidi Bel Abbès au prix Nobel de littérature, Albert Camus, considéré comme écrivain moderne et dont les racines méditerranéennes sont «réelles». Le parcours de l'homme a été évoqué, lors d'une table ronde animée par des universitaires qui ont mis en exergue ses œuvres notamment L'etranger, Le Mythe de Sisyphe et Caligula ainsi que Les Justes et La Peste. Aussi ont-ils ouvert une parenthèse sur la cause de sa mort, celle qui l'a empêché d'écrire le cycle qui devait être la boucle de son œuvre et dont le thème était l'amour.

L'Ecole des beaux-arts de Sidi Bel Abbès n'a pas été en reste lors de cette rencontre, qui s'est distinguée par l'organisation d'un programme culturel avec une exposition d'arts plastiques signée par l'artiste Bel Khodja de l'Ecole des beaux-arts d'Alger et des plasticiens catalans, d'un vernissage en musique et poésie, un master class de poésie ainsi qu'une table ronde sur Albert Camus. La pièce théâtrale Les Justes de Camus était, par ailleurs, programmée pour vendredi.

9° rencontres du Cinema Citoyen - Focus sur le Cinéma d'Algérie (s)


14 / 20 OCTOBRE 2009 A BOBIGNY

Militantisme, luttes pour la dignité, démocratie et justice sociale… Au travers de courts et longs métrages, de fictions et de documentaires, Résonances, festival de l’engagement et de la citoyenneté explore chaque année une thématique au coeur de l’actualité sociale et politique.


Programme




Centre commercial Bobigny 2Rue du Chemin Vert 93000 Bobigny

Métro, bus, tram : Bobigny Pablo PicassoSortie en face du cinémaTél 01 41 60 12 34 Fax 01 41 60 12 36Répondeur horaires des films et résumés : 08 92 68 00 29
Mail : magic.cinema.bobigny@wanadoo.fr






"Question du pouvoir en Afrique du Nord et de l'Ouest : Affirmations identitaires et en enjeux de pouvoir".

J'attire votre attention sur la publication par l'Harmattan du 2ème volume de la "Question du pouvoir en Afrique du Nord et de l'Ouest : Affirmations identitaires et enjeux de pouvoir".

Dans ce tome, figure trois articles de Raoul Weexsteen, Raphael Burtos et Yacine Tekfa, autour du thème : "Une construction supranationale postcoloniale : l'Union du Maghreb Arabe : Enjeux, réalités, perspectives".

« Arabesques autour de Malek Chebel » - Malek Chebel adapté au théâtre.

Vendredi 16 octobre, 21h00


THEÂTRE DE LA VIEILLE GRILLE,

75005 - PARIS






Du harem, d’Averroès à l’Islam des Lumières, s’ouvrent les moucharabiehs d’une culture spirituelle et raffinée où le verbe érudit, pont entre Histoire et Modernité, prend voix ; il nous entraîne ailleurs, dans sa poésie comédienne, vers les rituels de la séduction, du raffinement, de la poésie, dans les dédales de la Médîna et aux confins d’un Islam fait de fraternité, de sens, de partage et de tolérance joyeuse.


textes de Malek Chebel - mis en voix par Sandy Tournier

bandonéon Anne-Marie Ruault (Cie Eloquentia)

vidéo/peinture éphémère Alessandro Montalbano